Plusieurs militantes et militants du CTI et de la CSN ont investi les rues du centre-ville de Montréal ce matin pour distribuer des tracts à la population, les invitant à faire leurs achats du Vendredi fou auprès des commerçants locaux plutôt que sur une Amazon.
« Plusieurs de nos collègues de travail n’ont toujours pas réussi à se trouver un emploi », déplore le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval-CSN, Félix Trudeau. « Avec la complicité du gouvernement de la CAQ, Amazon n’a pas mis en place les mesures d’aide à la recherche d’emploi pourtant prévues à la loi lors de licenciement collectif. »
« Le droit de se syndiquer pour améliorer ses conditions de travail, c’est fondamental au pays », rappelle Mostafa Henaway, organisateur communautaire du CTI. « Plutôt que de respecter ce droit, Amazon a fermé ses entrepôts et transféré ses opérations auprès de sous-traitants, où les conditions de travail sont encore pires. Personne ne devrait encourager cette multinationale antisyndicale, anti-travailleurs. »
Le président du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, Bertrand Guibord, appelle la population à continuer de boycotter Amazon. « Les audiences du procès d’Amazon démontrent clairement la concomitance entre la syndicalisation de l’entrepôt DXT4, une première au Canada, et la décision d’Amazon de fermer ses entrepôts. C’est tout le plan d’expansion d’Amazon au Québec qui a été interrompu. De telles représailles, qui intimident tout employé qui voudrait se syndiquer, ici ou ailleurs, sont illégales. Et une compagne qui brime nos lois aussi impunément qu’Amazon ne devrait pas avoir le droit de faire des affaires ici.




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