Plus d’un mois après l’annonce de la décision de l’employeur d’abolir 28 postes d’infirmière auxiliaire, dont 22 à l’urgence, le syndicat est déterminé à poursuivre la mobilisation et les interventions pour faire entendre raison à l’employeur. C’est que la décision de l’employeur ferait revenir l’établissement cinq ans en arrière. En effet, une réorganisation du travail des plus nécessaires avait été faite en 2008 et avait mené à l’embauche des infirmières auxiliaires. « Pour nous, il est évident que la décision de l’employeur augmentera la pression sur l’ensemble des salarié-es qui travaillent à l’urgence, et même dans l’ensemble de l’établissement, et que cela ne peut se faire sans entraîner des impacts sur les services à la population », avance Pascale Nantel, présidente du SPSICR-HSC-CSN.
C’est donc entièrement déterminé que le syndicat s’est lancé dans une bataille ayant pour objectif de convaincre l’employeur de négocier avec le syndicat pour mettre fin à cette décision. Lors de la dernière séance du conseil d’administration de l’établissement, plus de 40 personnes se sont déplacées pour exprimer leurs inquiétudes à l’employeur. « Ce soir, nous nous attendons à une autre mobilisation importante qui démontrera hors de tout doute que nos membres sont en action et qu’on ne s’arrêtera pas là ! », déclare Pascale Nantel. D’autres actions sont prévues au courant des semaines à venir pour augmenter la pression et faire comprendre à l’employeur et à la population que cette décision a des impacts négatifs sur les services.
Pour la FSSS-CSN, cette décision est difficile à comprendre. « Nous nous entendons avec le ministère pour que l’on utilise de manière optimale les compétences de chaque salarié-e et pour que l’on diminue le recours à la main-d’œuvre indépendante (agences), et la décision de l’employeur va en contre-sens avec ces orientations ministérielles », explique Nadine Lambert, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). C’est pour cette raison que la FSSS a interpellé le ministre Réjean Hébert afin de connaître sa position sur la décision de l’employeur. À notre avis, les orientations ministérielles du MSSS sont à ce sujet en droite ligne avec notre position et il serait logique que le ministre intervienne en notre faveur. D’ici là, nous continuerons nos interventions et notre mobilisation pour faire reculer l’employeur sur cette décision.
Coordonnées de la séance du conseil d’administration
de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
Lundi 25 février 2013 à 19h00
5 400, boulevard Gouin Ouest
Salle Émilie Gamelin