« L’heure est grave. Il est impératif que le gouvernement écoute les peuples autochtones, réponde concrètement à leurs préoccupations et les implique activement dans l’économie forestière, afin de limiter les impacts sur les travailleuses et les travailleurs », souligne Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor. « Le dialogue doit être rétabli sans délai pour rebâtir des ponts avec l’ensemble des partenaires. »
Unifor appelle l’ensemble des parties, y incluant ses membres, à éviter toute escalade et à demeurer pacifiques, en respectant les consignes des autorités présentes sur le terrain.
Depuis dimanche dernier, le 20 juillet, le groupe Première Nation Mamo bloque l’accès à l’usine de la scierie Domtar de La Doré, située dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Une réponse citoyenne s’est depuis organisée, bloquant elle aussi l’accès à l’usine.
Rappelons que tous les grands syndicats du secteur forestier ont pris la parole publiquement le 23 juin dernier pour dénoncer l’incapacité du gouvernement à réunir les acteurs de la filière autour d’une véritable démarche de concertation. Ensemble, ils ont demandé la création d’un groupe de travail.
« Il faut trouver rapidement des solutions concrètes pour rassembler tous les partenaires et rétablir les liens de confiance avec les communautés autochtones. Sinon, il sera impossible de limiter les conséquences pour les travailleuses et les travailleurs, dans un contexte économique déjà difficile », conclut Daniel Cloutier.
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