Édition du 26 mars 2024

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Élections québécoises 2012

Campagne électorale 2012 - Le personnel de la fonction publique et parapublique n'obtient aucune réponse du PLQ et de la CAQ

QUÉBEC, le 31 août 2012 - À quelques jours du scrutin provincial, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), qui représente 42 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois, s’étonne de l’indifférence manifeste de certains politiciens quant aux interrogations de son futur personnel. Ces questions abordaient des thèmes privilégiés par les instances syndicales, notamment la fiscalité, la sous-traitance et l’offre de service en région. Seuls Québec Solidaire et le Parti québécois ont daigné répondre aux interrogations soumises. Le SFPQ déplore que les questions adressées au Parti libéral (PLQ), à la Coalition Avenir Québec (CAQ), au Parti vert (PV) et à Option nationale (ON), soient demeurées lettre morte. Aucun d’eux n’a daigné répondre aux interrogations légitimes du Syndicat. « J’ose croire que c’est par manque de temps et de ressources dans la campagne électorale plutôt qu’une indifférence totale pour les questions touchant les services publics et le personnel responsable de desservir la population que ces partis ont fait le silence radio sur nos questions », affirme la présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau.

La sous-traitance

Un constat qui saute aux yeux en fin de campagne, autant durant les débats télévisés que dans les propos rapportés par les médias, c’est l’absence d’engagement envers la diminution de la sous-traitance au gouvernement. Aucun des chefs n’a exprimé sont intention de diminuer le recours aux ressources externes qui entraîne pourtant des coûts supplémentaires, une perte d’expertise à l’interne et demeure un terreau fertile au trafic d’influence, rappel le SFPQ. « Durant la campagne, le chef de la CAQ, François Legault, a martelé son intention de sabrer des milliers d’emplois dans l’appareil gouvernemental. Ce qui laisse craindre une impartition des services vers le privé et le risque de corruption qui peut y être associé. Du côté libéral, Jean Charest loge à la même enseigne depuis presque 10 ans, il ne parle que de réingénierie, de diminution de la taille de l’État, de sous-traitance des services, on constate où cela nous a menés. Les partis politiques doivent maintenant admettre que le personnel de l’État exerce un rempart face à la corruption », explique Lucie Martineau.

Le SFPQ invite ses membres ainsi que toute la population à se prononcer massivement lors du vote mardi prochain, le 4 septembre. « L’heure du choix est arrivée. Il est temps de se rendre aux urnes et de voter pour un parti politique qui permettra de maintenir des services publics de qualité et accessibles partout au Québec », conclut madame Martineau.

Les questions adressées aux partis politiques sont disponibles sur le site du SFPQ à l’adresse suivante : http://www.sfpq.qc.ca/nouvelles/campagne-electorale-quebec-2012-306/.

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