« Depuis plus trois ans déjà, nous avons tenté sans succès, à plusieurs reprises, de convaincre l’AFM d’adapter ses services à la réalité québécoise, unique en Amérique du Nord. Les musiciens du Québec n’en ont vraiment pas pour leur argent en envoyant 325 000 $ par année à New York. À l’instar de l’Union des Artistes, il est maintenant temps de décider pour nous-mêmes, d’assumer les pleins pouvoirs de négociation de nos conditions de travail, et de promouvoir sans contrainte l’emploi des musiciens québécois en musique de film, télévision, jeux vidéo et tant d’autres domaines », souligne Luc Fortin, guitariste et président de la GMMQ.
Au cours des prochaines semaines, les élus de la GMMQ sillonneront le Québec pour échanger avec leurs membres à l’occasion de nombreuses assemblées régionales et sectorielles, en prévision de ce vote historique qui se tiendra sous la supervision de vérificateurs externes. Rappelons que les musiciens du Québec sont affiliés à l’AFM depuis 1897.
À propos de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
La Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ), qui compte près de 3 300 membres, a pour mission de représenter et défendre les intérêts moraux, sociaux et économiques des musiciens professionnels afin que leur apport à la société soit reconnu à sa juste valeur. Association et syndicat professionnel, la Guilde a notamment pour mandat d’établir les conditions de travail minimales des musiciens et de négocier les ententes collectives avec les producteurs et associations de producteurs.