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Écologie radicale et grève éternelle – Réponse à la Gauche anticapitaliste

Date : 18 avril 2019 | Tiré du Journal d’écologie critique

Le travail mené par certaines composantes de la gauche radicale est salutaire. En ces temps de luttes sociales, que ce soit les mobilisations de masse des jeunes qui réclament une véritable “justice climatique” depuis plusieurs mois, ou les Gilets Jaunes qui réclament une véritable “justice sociale” et davantage de démocratie, les années 2018 et 2019 sont en train d’entrer dans l’histoire des mouvements sociaux occidentaux. L’article “Les avancées du mouvement climatiques et les obstacles à surmonter” de Mauro Gaspirini et Axel Farkas, membres de la Gauche Anticapitaliste met ainsi en exergue des éléments importants à soulever dans le débat.

Il est tout d’abord important de souligner le caractère antiproductiviste et démocratique assumé par cette frange de la gauche extra-parlementaire. La gauche classique et parlementaire n’ayant pas encore fait le deuil de la croissance et du réformisme gouvernemental, c’est une position courageuse, et nécessaire pour faire avancer le débat.

Cependant, certains points méritent de s’y arrêter. Par exemple, la trop grande foi dans le progrès technique, ou le désir de conquête des sphères politiques et de l’Etat par des forces de gauche, aussi démocratiques soient-elles, a eu tendance à perdre les mouvements écologistes et sociaux ces dernières années. Si la gauche radicale se met au vert, les écologistes radicaux ne peuvent que s’en réjouir, et participer à ce tournant majeur. Cependant, des divergences, on en a quelques unes quand même. Et c’est d’ailleurs très bien comme ça ! Éléments de contributions à un débat brûlant.

Gauche Radicale ou Écologie radicale ?

J’ai toujours eu du mal avec l’utilisation du qualificatif « radical » à toutes les sauces. Si les anticapitalistes de la Gauche Anticapitalistes sont radicaux sur certains points, par exemple par leur critique du système économique capitaliste et productiviste, certains aspects méritent d’être approfondis, car ils témoignent d’une analyse incomplète de la société, au sujet de l’écologie du moins. Cela peut se comprendre, car la gauche n’a historiquement pas pris en considération les paramètres environnementaux, tels que la finitude des ressources naturelles ou tout simplement la valeur intrinsèque des êtres vivants non-humains. Quand ils affirment : « La catastrophe climatique nous ramène à cette question : « qui doit diriger la société ? », il me semble qu’une erreur courante est commise. Laisser entendre que quelqu’un en particulier doit être désigné pour diriger la société, c’est croire que ce sont les pions du système politique qu’il faut changer, et pas le système politique en lui-même. C’est considérer l’Etat et ses dirigeants comme des alliés dans la lutte écologiste, alors que l’histoire nous prouve le contraire.

Rechercher des gens pour diriger la société, ainsi que rompre avec le capitalisme sans parler de rupture avec l’industrialisme et l’étatisme, c’est partiellement radical, de mon point de vue d’écologiste, qui se dit radical aussi. « Radical » ayant la signification étymologique » retourner à la racine de- « , il faut continuer à creuser pour chercher et déterminer quelles sont les racines du problème (climatique, écologique, social), avant de se prétendre radical. Bien sûr, dans la gauche politique, le mot radical a une signification particulière, puisqu’il désigne les personnes de gauche qui se posent en opposition à la gauche sociale-démocrate et réformiste. Mais dans les sphères écologistes, les radicaux n’ont pas grand chose à voir. Les écologistes dits “radicaux” se définissent comme ceux qui rejettent l’existence et la domination de la civilisation industrielle. En plus d’être anti-productivistes et anti-capitalistes, nous nous situons également dans une opposition à l’industrialisme, et nous émettons une forte critique de la technique. Ainsi, l’écologie radicale, le courant anti-civ*, anti-industriel, dans son optique libertaire, rejette toutes les formes de domination, de l’être humain sur la nature, de l’État et du capital sur l’être humain, de l’être humain sur l’être humain, de l’homme sur la femme, d’une culture ou d’une société sur une autre. C’est donc une perspective anti-civilisatrice, contre l’imposition d’un système à tous les êtres, contre la domination d’une culture sur les autres. Nous considérons l’effondrement de la civilisation industrielle comme inévitable, mais également indispensable, pour tout individu qui souhaite mettre fin au massacre de la vie sur Terre. C’est en quelque sorte un retour aux sources pour le mouvement écologiste, pour ceux qui désirent abolir les nuisances (écologiques, sociales), et non pas les gérer et les atténuer, comme trop d’entre nous aujourd’hui.

C’est en cela que, contrairement aux auteurs de l’article de la Gauche Anticapitaliste, nous ne qualifierons pas les paroles de la jeune Greta Thunberg ci-après de « radicales » , mais plutôt de confuses : « Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à un très petit nombre de personnes de continuer à gagner énormément d’argent. Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui paient pour le luxe du plus petit nombre. »

On peut y trouver de la radicalité à certains points, notamment dans sa critique du capitalisme, mais le simple fait de déplorer que “notre civilisation est sacrifiée” montre la confusion d’une grande part du mouvement écologiste aujourd’hui : si la civilisation industrielle détruit la biosphère, de par la domination des riches sur les humains et la nature, son démantèlement est bel et bien la solution, et non un “sacrifice”. De plus, les riches de cette planète, en tant que classe, ont pour intention de perpétuer cette civilisation afin de maintenir la domination qu’ils exercent sur les êtres vivants, mais ils ne sont aucunement en train de la sacrifier. Ce qu’ils sacrifient, c’est le monde vivant et notre avenir. Le déclin de la civilisation industrielle sera donc une bonne chose pour la planète et ses habitants, mais si on ne se fait pas les acteurs de ce déclin, elle persévérera autant qu’elle peut dans sa mission destructrice, jusqu’à son agonie. Ce processus, qui est en cours, n’est donc pas un sacrifice de notre civilisation, mais plutôt sa continuité sans faille, contrairement à ce que dit Greta Thunberg. Cette trajectoire du business as usualest un sacrifice du monde vivant, et nous n’y échapperons pas, si aucune résistance ne se met en place.
Une autre raison pour laquelle il importe de cibler la civilisation industrielle, au-delà du capitalisme, est que la société industrielle, par son caractère, autoritaire, hiérarchique, ne peut être véritablement démocratique. En effet, les populations du monde entier sont interdépendantes, sans pour autant se connaître, se parler, se côtoyer : le mode de vie industriel moderne implique que nous fassions extraire, transporter et transformer les ressources et que nous fassions fabriquer nos biens et technologies de masse par des pays lointains, dits « sous-développés ». On achète du pétrole bon marché à des pays étrangers pour alimenter nos voitures individuelles et nos vols touristiques, et cette relation est caractérisée par une distance qui nous empêche de connaître nos partenaires. Par exemple, je ne connais pas celui ou celle qui a fabriqué mon téléphone. Je ne vois presque jamais ses conditions de travail, de vie et de santé. Je ne connais pas son âge ni son sexe, ni les revenus qu’il/elle tire de ses activités a priori très dangereuses. Et ce n’est d’ailleurs pas moi qui lui ai demandé de me fabriquer un smartphone, et qui ai discuté avec lui des conditions de travail dans lesquelles il réaliserait cette tâche. Les besoins matériels des uns dépendent donc de suprastructures technocratiques (grandes multinationales, laboratoires de recherche, entreprises d’extraction, Etats du monde entier,…) qui doivent forcément être hiérarchiques et autoritaires et ne peuvent être dirigées démocratiquement par les humains qui en dépendent. Sans nous connaître, nous parler, entretenir des relations directes, comment pourrions-nous appeler ce système “démocratie” ? Lewis Mumford, historien et spécialiste de la technique, disait d’ailleurs que « la démocratie est une invention de petite société. Elle ne peut exister qu’au sein de petites communautés. Elle ne peut pas fonctionner dans une communauté de 100 millions d’individus. 100 millions d’individus ne peuvent être gouvernés selon des principes démocratiques. », ou encore « La démocratie, au sens où j’emploie ici le terme, est nécessairement plus active au sein de communautés et de groupes réduits, dont les membres se rencontrent face-à-face, interagissent librement en tant qu’égaux, et sont connus les uns des autres en tant que personnes : à tous égards, il s’agit du contraire exact des formes anonymes, dépersonnalisées, en majeure partie invisibles de l’association de masse, de la communication de masse, de l’organisation de masse. » ¹ Nous devons donc élaborer des sociétés à taille humaine et supprimer ces structures inhumaines, si nous désirons vraiment vivre en démocratie.

Soutenabilité écologique et véritable démocratie sont donc liées. Bernard Charbonneau, penseur célèbre de l’écologie, nous le disait déjà il y a déjà 40 ans : “Rappelons le principe : small is beautiful. Cela implique non seulement la priorité de la personne sur le groupe mais aussi celle de la petite société sur la grande. Parce que celle-ci est plus proche de son environnement, sa gestion sera plus simple et les rapports interpersonnels plus faciles.” ²

Défendre la nature, c’est également défendre une juste mesure, soit l’élaboration de sociétés à tailles humaines, démocratiques et respectueuses des rythmes naturels, ³ et le démantèlement des cultures et sociétés inhumaines et insoutenables de par leur taille. Jacques Ellul, auteur du Système Technicien, le dit très simplement : “on ne peut véritablement défendre la nature sans remettre en cause les structures mêmes de notre société !” ⁴ Le fonctionnement mondialisé de notre société moderne, ses infrastructures industrielles par nature non-démocratiques : voilà ce qu’il faut remettre en cause, conjointement au système économique capitaliste.

Bien sûr, le capitalisme est un système économique à abolir si l’on veut supprimer les inégalités croissantes et les destructions environnementales en cours, puisqu’il repose sur des notions intrinsèquement anti-écologiques : l’accumulation de capital et la propriété privée, stipulant que toute personne qui en a la capacité et l’envie peut accumuler de la richesse, peu importe les quantités de ressources disponibles et les dégâts environnementaux qui en découlent, et acquérir des espaces et des biens avec celle-ci, au détriment de ceux qui ne possèdent pas autant de richesses.

Mais abolir le capitalisme est une tâche incomplète si l’on veut mettre fin aux exploitations environnementales et sociales. Car l’anticapitalisme, s’il ne s’arme pas également d’une critique de l’industrialisme, de l’État, et du progrès technique, ouvre la porte à la répétition d’erreurs qui pourraient s’avérer fatales à la révolution à laquelle nous aspirons. Sauver le climat, la planète, et les humains, ne peut pas passer par l’instauration d’une transition planifiée à l’échelle mondiale, aussi démocratique et décentralisée qu’on puisse la rêver. Cela ne peut passer non plus par un simple plafonnement des bénéfices des grands patrons ou une reprise en main des entreprises par les travailleurs. Et cela ne peut pas passer par une foi aveugle dans le progrès technique et les énergies soit-disant renouvelables. Jacques Ellul décrit bien ce dogme de la technique qui caractérise notre société industrielle : “Nous sommes conditionnés de telle façon que nous adoptons immédiatement toutes les techniques sans nous interroger sur leur éventuelle nocivité. L’inquiétant n’est pas la technique, en soi, mais notre attitude à son égard.” ⁴ Il nous faut donc considérer les nouvelles technologies industrielles avec un regard critique, en tenant compte des dégâts environnementaux et humains que leur développement implique. Ce ne sont pas des solutions à l’effondrement de la biodiversité et au réchauffement climatique, mais des nouvelles possibilités d’extractivisme et d’exploitation pour la civilisation. Pour sauver la Terre et ses habitants, il nous faut donc remettre en cause les (infra)structures de notre société, et cela passera nécessairement par l’abolition du salariat et des entreprises industrielles. Cela passera nécessairement par la disparition des patrons et des représentants politiques, qui ne sont que des pions qui se sentent pousser des ailes grâce au pouvoir et à l’autorité qu’on leur confère. Toute la société industrielle est à démanteler, et en priorité ses infrastructures énergétiques, pour qu’un avenir libéré de l’exploitation de la Terre et des humains, et de la catastrophe climatique puisse advenir. Et ce n’est pas une vision utopiste. Mais bien la voie la plus réaliste si on regarde avec lucidité la trajectoire mortifère sur laquelle nous sommes : si nous continuons ainsi, nous allons détruire la seule planète vivante de l’Univers, et nous détruire avec.

Comme on ne construit pas une maison sur des terres marécageuses, on ne peut construire un monde meilleur à partir d’une société fondamentalement mauvaise, de par son logiciel de croissance sans fin, de progrès technique aveugle et de marchandisation totale. Chaque rapport de domination, d’exploitation doit être supprimé. Chaque parcelle de pouvoir doit être reprise. Chaque espace colonisé par l’idéologie de l’ennemi doit être nettoyé. Alors seulement le monde vivant aura des chances de renaître en investissant les ruines du vieux monde.
 
Faire la grève, oui, mais pour toujours
 
L’arme par excellence de tout manifestant un peu offensif est bien sûr la grève. C’est l’outil prisé par les forces progressistes depuis l’existence du travail, forcé et/ou salarié, dans le but d’acquérir des droits sociaux et politiques et d’améliorer les conditions de travail. Les travailleurs, les étudiants, les femmes, en décidant d’arrêter les tâches auxquelles ils/elles sont assigné.e.s quotidiennement, aspirent à reprendre la main sur leur destin collectif et à inverser le rapport de force avec leurs maîtres. C’est ce que rappellent une fois de plus avec justesse les auteurs de l’article. En brossant les cours et en prenant la rue toutes les semaines pour revendiquer une véritable justice climatique, les jeunes lycéens et étudiants ont utilisé cet outil social redoutable qu’est la grève. En se mettant spontanément en porte-à-faux avec leurs directeurs et leurs règlements scolaires, ils ont réussi à faire fi des moyens d’organisation institutionnels qui ont prévalu jusqu’ici. De simples événements Facebook auront permis de mettre des milliers de jeunes dans la rue. Quelques passages médiatiques et la sauce avait pris.

Même scénario avec les Gilets Jaunes, qui de la même façon que les étudiants, et même avant eux, ont boycotté les acteurs intermédiaires habituels, tels que les syndicats, en se mettant en mouvement par le seul moteur de leur colère commune. L’heure est donc à l’organisation déstructurée, spontanée et déterminée. Chaque semaine est le théâtre de nouvelles mobilisations, que ce soit des manifestations pour le climat, pour la justice sociale, pour la justice migratoire, pour les droits des femmes ou des sans-papiers. Ces luttes ont certainement des points de convergences qui mériteraient d’être articulés, et en cela je suis d’accord avec le collectif de la Gauche Anticapitaliste. Ce qui ne veut pas dire qu’il existe un seul et unique ennemi que nous devrions tous viser (par exemple, le capitalisme), quelles que soient nos revendications, et dont la destruction nous permettrait d’arriver à une victoire totale. Il s’agit simplement de nous structurer, de nous parler, de créer une solidarité entre les différents mouvements afin d’articuler nos combats pour avoir une force de frappe plus importante.

En ce qui concerne la grève, les auteurs de l’article expliquent que « La manière la plus directe de désobéir est de perturber l’ordre établi, c’est de paralyser l’activité là où on attend de nous de faire tourner la machine : par la grève ». Si elle a bien permis des avancées sociales majeures à travers l’histoire, comme en 68 où le SMIG (ancêtre du smic) fût augmenté de 35%, la seule grève ne nous permettra pourtant pas de régénérer le capital naturel (expression barbare pour désigner l’ensemble des êtres vivants, et qui disparaissent massivement) de 35%. C’est un outil efficace pour des démonstrations de masse et des enjeux de court-terme, où les quelques victoires peuvent être plus ou moins facilement obtenues, avec plus ou moins de persévérance. Mais les enjeux de la fin du monde demanderont davantage que les outils de la fin du mois.

Si les deux luttes sont liées, de par la causalité du système capitaliste industriel, les outils à employer ne sont pas forcément similaires. Pour le climat par exemple, ce qu’ont permis les mobilisations de la jeunesse -auxquelles j’ai par ailleurs participé avec Génération Climat-, c’est une conscience collective de l’urgence de la situation. C’est une conscience de notre force collective à vouloir changer les choses également. Mais la victoire ne sera pas obtenue par la grève ponctuelle, même générale. C’est une forme d’action légitime, mais trop symbolique. Elle permet parfois aux travailleurs de gagner quelques sous en plus chaque mois, mais elle ne permettra pas de freiner le réchauffement climatique. A l’image des luddites qui, à l’aube de la révolution industrielle en Angleterre, détruisaient les machines qu’on leur imposait au travail 5, les ouvriers ne sont pas exclus de facto d’une lutte plus offensive contre le système industriel. Le démantèlement de la société industrielle passera par des offensives plus risquées, et une première étape vers cet engrenage de conflictualité est ce qu’on pourrait appeler la grève éternelle. La grève, oui, mais pour toujours : car nous ne pouvons pas reprendre nos activités après un jour de mise à l’arrêt. La grève s’arrêtera quand nous aurons gagné. Quand la machine aura été entravée dans son action destructrice. Et quand nous aurons gagné, la grève continuera, car nous aurons défait les chaînes du travail salarié qui nous empêchait de vraiment apprécier notre vie et la beauté du monde, et nous rendait complice de sa destruction.
 
Piero Amand

• Sources
*anti-civ : courant écologiste prônant le démantèlement de la civilisation industrielle.
¹ Le Mythe de la Machine, Lewis Mumford, 1974. Lire « Lewis Mumford et la critique de la civilisation industrielle » : http://partage-le.com/2018/11/lewis-mumford-et-la-critique-de-la-civilisation/
² Le Feu vert, Bernard Charbonneau, Karthala, 1980. Parangon, Lyon, 2009
³ Lire à ce propos le livre Une question de Taille, de Olivier Rey, aux éditions Stock(2014) : “Parce que dans la réalité, la taille n’est pas un paramètre que l’on pourrait fixer à volonté : chaque être vivant n’est viable qu’à l’échelle qui est la sienne. En deçà ou au-delà, il meurt, à moins qu’il ne parvienne à se métamorphoser. Il en va de même pour les sociétés et les cultures. La plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) tiennent au dédain affiché par la modernité pour les questions de taille.”
⁴ Entretiens avec Jacques Ellul, Patrick Chastenet, La Table Ronde, 1994
5 Lire au sujet du luddisme l’article Qui a tué Ned Ludd ? Petite contre-histoire du syndicalisme, par John Zerzan : http://partage-le.com/2015/05/qui-a-tue-ned-ludd-petite-contre-histoire-du-syndicalisme-john-zerzan/

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