« Changer nos habitudes, c’est s’attaquer aux enjeux écologiques qui représentent les grands défis de notre siècle, notamment la réduction de notre dépendance au pétrole et la protection de la biodiversité, en défendant l’intérêt public à long terme plutôt que les intérêts privés d’une poignée d’actionnaires. Les gouvernements doivent réorienter leurs politiques économiques pour se tourner vers une société et une économie plus verte et ainsi favoriser la mise en place d’alternatives pour les citoyens-nes qui veulent faire leur part », invite Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire.
Pour Québec solidaire, le projet de port pétrolier de Cacouna, dont les travaux viennent de commencer avant même l’approbation par l’Office national de l’énergie, est le plus récent exemple de l’irresponsabilité des gouvernements, autant à Québec qu’à Ottawa. « Les gouvernements restent les bras croisés face au promoteur d’un projet qui n’a même pas été approuvé. Le projet de pipeline de TransCanada et le port pétrolier de Cacouna annuleraient des décennies de travail patient pour protéger la faune marine du St-Laurent, notamment les bélugas dont l’aire de reproduction est grandement menacée par le projet, en plus d’augmenter nos émissions de gaz à effet de serre », conclut-il.
