Édition du 23 avril 2024

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Éducation

La CSQ salue la décision de mieux soutenir financièrement deux programmes de formation en métiers d'art au Cégep Limoilou

QUÉBEC, le 20 sept. 2013 - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) salue la décision gouvernementale d’investir dans les métiers d’art au collégial comme la joaillerie et la lutherie au Cégep Limoilou. Les ministres Kotto et Maltais démontrent leur compréhension des enjeux et défis actuels dans ce secteur d’activités professionnelles.

« L’annonce de l’ouverture de nouveaux programmes de formation technique au collégial est une excellente nouvelle. Cette décision est le résultat d’efforts concertés de la part du Cégep Limoilou qui a su bien présenter le dossier et faire part des nouvelles réalités des métiers d’art. La formation offerte dans ce domaine doit tenir compte des progrès fulgurants des technologies. Ces professions font appel de plus en plus à des outils hautement sophistiqués », a déclaré Marc Nantel, vice-président de la CSQ.

Toutefois, la CSQ et la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) invitent le gouvernement du Québec à revoir ses positions au sujet de la fermeture envisagée de certains programmes dans le domaine des métiers traditionnels offerts actuellement dans les centres de formation professionnelle. En effet, le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) passe en revue les programmes de formation professionnelle et technique. Le comité consultatif qui conseille le MELS à ce sujet, le Comité national des programmes d’étude professionnelle et technique (CNPEPT), a recommandé l’abolition de certains programmes comme l’horlogerie, la cordonnerie, la taille de pierre et l’armurerie.

« Avec la révision des programmes de formation professionnelle qui a cours actuellement, plusieurs programmes offerts dans les commissions scolaires sont menacés de disparaître. Si cette décision est prise, elle affaiblira la relève de ces métiers traditionnels qui répondent à des besoins actuels. Ainsi, le patrimoine vivant du Québec serait davantage fragilisé. De plus, les perspectives d’emploi de ces artisans en tant que travailleurs autonomes doivent être pleinement prises en compte. Il y a des besoins à combler et le Québec doit s’assurer de former des travailleurs prêts à relever ces défis. Nous demandons à ce qu’il y ait une meilleure promotion de ces programmes afin d’augmenter le nombre d’inscriptions », a ajouté Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.

Les formations à ces métiers traditionnels répondent à des besoins actuels. Ainsi, en horlogerie, cette formation permet de travailler sur des mécanismes traditionnels et modernes. Pour la taille de pierre, elle permet la restauration de bâtiments patrimoniaux et modernes. En cordonnerie, ce métier traditionnel répond à une préoccupation de plus en plus pressante exprimée par la population qui souhaite réparer au lieu de jeter. Quant à la formation en armurerie, elle permet de former des spécialistes en armes à feu essentiels dans un contexte où le Québec veut obtenir la maîtrise d’œuvre d’un registre des armes à feu.

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