En plus de permettre d’intégrer l’ensemble des paramédics québécois au réseau de la santé, une nationalisation faciliterait le déploiement des effectifs sur le territoire et permettrait de décloisonner la centaine de zones d’opération présentement en place au Québec. Elle rendrait aussi possible la mise en place d’un schéma de risque préhospitalier qui répondrait réellement aux attentes et aux besoins de la population.
Comme le révélait plus tôt cette semaine le journal Le Soleil, les profits sont au cœur du modèle d’affaires des entreprises ambulancières privées. Plus que jamais, il est temps de nationaliser ces organisations dont l’absence de toute reddition de compte a été dénoncée par la Vérificatrice générale du Québec.
« Si le ministre Dubé est capable de chasser les agences privées dans le système de santé québécois et de ramener des milliers de travailleuses et travailleurs au sein du réseau public, il peut le faire pour le domaine des soins préhospitaliers d’urgence. Les services ambulanciers doivent être nationalisés. Le ministre doit aller au bout de son raisonnement », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ-SCFP.
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