Édition du 16 avril 2024

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Syndicalisme

Les employé-es de la station de ski Stoneham votent à 85,2 % pour l'entente de principe obtenue à l'arraché (CSN)

STONEHAM, QC, le 17 déc. 2014 - Une entente de principe in extremis est intervenue entre les employé-es de la Station de ski Stoneham et l’employeur. Cette entente a été votée par l’assemblée à 85,2 %. « Nous sommes heureux de cette entente de principe conclue quelques minutes seulement avant l’assemblée entre les deux parties, a souligné le président du syndicat, Luc Forbeaux. Les travailleuses et travailleurs de la montagne ont tenu leur bout et sortent grands gagnants de ce conflit, tout comme l’ensemble de la communauté de Stoneham. »

Les gains


Entre autres choses, les travailleurs ont obtenu la mise en place d’un REER collectif pour les employé-es réguliers de la station. « Jusqu’à hier encore, l’employeur refusait fermement de nous accorder ce régime de retraite. C’est un gain majeur pour tous les travailleurs », explique Luc Forbeaux.

Pour tous les salariés, le nombre nécessaire au passage d’un échelon à l’autre passera de 1400 à 900 heures. Après la période d’essai, un employé saisonnier se verra de plus attribuer un crédit de 300 heures à partir de la signature de la convention collective pour aller chercher un échelon supplémentaire. « Un travailleur saisonnier pouvait avoir à attendre 21 ans pour atteindre le septième échelon ! », rappelle Luc Forbeaux. Les employés font aussi des gains notoires sur la question des vacances. « Toute personne ayant de 1 à 5 ans d’ancienneté verra sa paye de vacances passer de 4 % à 6 %, et celui qui aura 5 ans et plus passera de 6 à 8 % », ajoute Luc Forbeaux.

Le syndicat est par ailleurs allé chercher une amélioration notable des congés sociaux ainsi qu’une bonification des mesures en santé et sécurité, notamment sur le plan de l’équipement de sécurité. « Pour leur permettre d’avoir de l’argent en poche afin de traverser la période des Fêtes, ils pourront de plus toucher une avance salariale de 200 $ », explique encore Luc Forbeaux. Enfin, quand le salaire minimum viendra rejoindre le salaire de l’échelon correspondant, celui-ci disparaîtra au profit de l’échelon supérieur. « Personne ne sera jamais plus payé au salaire minimum ! »

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