La manifestation s’est déroulée sans débordement. Sur place, la sureté du Québec qui s’était massivement déployée, a assuré la sécurité. Martine Desjardins, présidente de la Fédération des étudiants universitaires du Québec (FEUQ), a profité de l’occasion pour rappeler à la ministre Line Beauchamps, ministre de l’Éducation, du loisir et du sport, que « les étudiants n’abandonneront pas et que des associations étudiantes partout à travers le Québec ont amorcé des consultations sur le déclenchement d’une grève générale illimitée ».
Plancher atteint pour l’ASSE
Le plancher, à savoir 20 000 étudiants sur 5 campus à travers le Québec, que s’était fixé l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) a été atteint hier, le jeudi 9 février. À ce jour, près de 21 000 étudiants dans 18 associations sur 5 campus du Québec ont voté en faveur d’une grève. La date d’entrée en grève des associations membres de l’ASSE devrait être annoncée sous peu.
Depuis déjà plusieurs mois, les diverses associations et fédérations étudiantes du Québec se mobilisent à talonner et rappeler leurs présences au premier ministre Jean Charest et son gouvernement. Une journée de manifestation nationale, organisée par les Fédérations étudiantes universitaires et collégiales, est prévue pour le 22 mars prochain.
Près de 3 000 étudiants ont voté la grève à l’UdeM
À l’UdeM, les associations d’histoire de l’art, de géographie, d’études est-asiatiques, de littérature française, de littérature comparée, de philosophie, d’anthropologie, d’études cinématographiques et d’histoire regroupant 3 020 étudiants, se sont prononcées en faveur d’une grève générale. L’association de sciences économiques s’est quant à elle prononcée contre la grève. D’autres assemblées générales se tiendront dans les prochaines semaines pour que la soixantaine d’associations restante puisse se prononcer fasse à ce moyen de pression ultime.
Article tiré du Quarttier libre, journal des étudiantEs de l’université de Montréal. Potos de l’auteur