« Est-ce que l’alcool et le cannabis sont réellement des services essentiels au point de mettre en danger la santé des employé-es et de la population ? », s’est exclamée Katia Lelièvre, présidente du SEMB-SAQ. « Nous avons vécu plusieurs situations problématiques dans les derniers jours, dont le cas d’un client contaminé qui a visité une succursale. Jusqu’où va-t-on se rendre avant de les fermer ? », a-t-elle ajouté. Pour Stéphanie Martel Gill, présidente du SEE-SQDC, il y a un manque de cohérence de la part du gouvernement : « Si Loto-Québec suspend ses ventes de loteries par mesure de prévention, pourquoi ne peut-on pas faire la même chose avec les succursales de la SQDC ? D’autant plus que le service de vente en ligne existe déjà. On s’attend à une réponse de la part du gouvernement. »
Malgré certaines mesures mises en place, comme de limiter le nombre de personnes en succursale, les employé-es des deux sociétés d’État doivent composer avec des facteurs de risque considérables. Pour Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN : « Les mesures mises en place ne sont pas suffisantes pour protéger les employé-es. La circulation ininterrompue dans les succursales et la manipulation des produits par la clientèle dans des lieux exigus sont des facteurs très inquiétants pour les employé-es et cela augmente les risques de contamination pour la population. »
« Nous avons proposé des solutions pour maintenir les services tout en limitant le contact entre les employé-es et la clientèle. Nous espérons que notre message sera entendu et que nos employeurs miseront sur le développement du service de commande en ligne », a conclu Mme Lelièvre.
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