« Depuis le début de la négociation, le gouvernement cherche des faux-fuyants pour éviter de négocier de bonne foi. Les demandes gouvernementales s’enchaînent : dénonciation de la violence de la part des associations étudiantes, trêve d’actions, reprise de cours et, aujourd’hui, exclusion d’un des groupes sous de faux prétextes. Le gouvernement accuse les groupes étudiants de ne pas respecter les engagements fixés au départ, alors que le premier ministre ajoute de l’huile sur le feu en exigeant la reprise des cours et la fin de la grève », ont indiqué les représentantes et représentants de l’Alliance sociale.
L’Alliance sociale en appelle au sérieux de la démarche de négociation. Le gouvernement doit mettre des propositions sur la table et arrêter de jouer sur les mots. De la même manière, il doit accepter de négocier avec les interlocuteurs choisis par les groupes étudiants.
Les membres de l’Alliance sociale rappellent que le vrai nœud du problème reste et demeure les droits de scolarité. Les négociations doivent porter sur cet enjeu pour lequel luttent des milliers d’étudiantes et d’étudiants depuis 11 semaines.