« Le syndicat se substitue au Père Noël pour offrir des cadeaux au personnel cadre de Chartwell. Du charbon parce que l’employeur est irrespectueux et des « peanuts », car c’est le reflet des salaires qu’il offre à celles et ceux qui prennent soin de leur clientèle, explique Sylvie Nelson, présidente du SQEES-FTQ. Le pire là-dedans, c’est que les représentants de Chartwell affirment sans rire qu’ils « visent à offrir une rémunération équitable, concurrentielle et qui reflète les aptitudes et les compétences de [leurs] employés ». Il faut vraiment avoir du front tout le tour de la tête pour payer son monde à 13 $ de l’heure et dire que c’est ça que leur travail vaut… c’est rire du monde, c’est méprisant ! »
Le SQEES-FTQ négocie présentement douze conventions collectives avec Chartwell et sept autres conventions arrivent à échéance d’ici la mi-mars. « Les négociations avancent à pas de tortue. Les offres patronales sont ridiculement basses. On a fait plusieurs jours de grève dans certaines de ces résidences. Là, on occupe les bureaux et on leur donne des cadeaux à la hauteur de leurs offres. Si ça ne bouge pas aux tables, nos actions seront à la hauteur de la frustration vécue par les membres du SQEES-FTQ qui œuvrent au sein des résidences Chartwell », avertie fermement Sylvie Nelson.
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