Édition du 3 décembre 2024

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Afrique

Que fait le Rwanda au Congo ? (2/4)

Mise au point au sujet des théories construites sur le terreau de l’antitutsisme et du racisme, aussi bien assumés qu’intériorisés par les acteurs du débat.

Tiré du blogue de l’autrice.

A la suite du génocide perpétré contre les Tutsi, le Rwanda est à feu et à sang. Il n’y a que des corps à terre, plus de médecins ni de juges. Plus de professeurs ni de pêcheurs.

Le Front Patriotique Rwandais qui libère le Rwanda du génocide sans aucune aide extérieure doit mettre fin aux tueries jusqu’au sein des plus petites localités, empêcher les vengeances de leurs membres à la découverte des maisons et corps de leurs familles décimées (les camarades de maquis sont fusillés en cas de manquement à la règle), tuer les chiens qui dévorent les défunts et s’attaquent aux vivants, et enfin, surtout, réorganiser ce qu’il reste à organiser de la vie sur une terre cimetière.

Les nouveaux ministres sont payés avec de la nourriture. Ils et elles s’adonnent aux terribles tâches, comme tout un chacun, de rendre dignité et sépultures aux corps des victimes de la barbarie. De rendre sa dignité au Rwanda, à sa terre rêvée depuis les longs exils et à ses cœurs. Point de prestige ni de nouvelles richesses assurées pour ces responsables publics, uniquement le fardeau de devoir contourner la mort pour faire fonctionner de nouveau tout un pays que le génocide a annihilé. Le dévouement et le sérieux de celles et ceux qui ont libéré le Rwanda et de la diaspora qui les a rejoints afin de redresser le pays serait digne d’une entrée dans l’histoire avec un grand H. Les contours et conclusions de celle-ci étant validés en Occident. il n’en sera rien.

Non loin de là, et ce en dépit de toute réglementation internationale, le Zaïre accueillait les Hutu génocidaires dans d’immenses camps. Ces derniers avaient pris en otage une large partie de la population Hutu poussée à l’exil par la promesse mensongère d’une vengeance du FPR. En effet, dans leur objectif de prouver au monde que le FPR vainqueur n’avait pas l’appui de la population rwandaise, les anciennes autorités à la déroute menaçaient de mort ceux qui refusaient de les suivre.

Ainsi, plus d’un million et demi de personnes dont de très nombreux coupables de génocide transitèrent par l’ouest du Rwanda, protégés de toute intervention du FPR par l’opération française “Turquoise”. Une opération soi-disant humanitaire mais réellement militaire.

Turquoise fut pensée par François Mitterrand avec un double objectif. Celui de paraître comme les “gendarmes du monde” et ainsi d’absoudre la France de son soutien de toujours aux génocidaires - un soutien politique économique et militaire avant, pendant et après le génocide qui vaudrait une qualification ferme de collaboration - puis celui de permettre aux dignitaires du régime défait de fuir sans être appréhendés. Le cœur des préoccupations françaises étant de préserver le secret sur une complicité plus qu’étayée par les faits avec les auteurs du génocide perpétré contre les Tutsi.

La France présentera donc au monde un visage public humanitaire, sauvant quelques Tutsi et apaisant la situation devant des caméras triées sur le volet. L’autre facette que peu connaissent dans le détail malgré les courageuses voix des témoins de toujours est bel et bien celle du soutien et du réarmement des tueurs, des affrontement avec le FPR qu’elle refuse de voir arriver au pouvoir et de s’y maintenir, et des viols et autres exactions en tout genre sur la population rescapée Tutsi.

Ce qui sera réellement “un pays dans le pays” pousse donc au Congo - grâce à la France et à la communauté internationale - et le gangrène à quelques pas du Rwanda, permettant aux cerveaux du génocide de se réorganiser pour revenir “finir le travail”, ainsi qu’ils l’ont toujours clamé.

Depuis lors, le Rwanda subit des attaques frontalières. La feinte de l’ignorance de la faute effectuée, des menaces qu’elle a créées et de ses multiples répercussions est une des manipulations politiques les plus graves de notre temps. Dans la droite lignée du soutien direct aux génocidaires de 1994, et de la fumisterie actuellement toujours préservée autour de l’opération Turquoise.

La compréhension de l’histoire de ces camps est fondamentale afin de faire face aux problèmes actuels du Kivu.

Au sein de ces camps, l’idéologie anti-Tutsi prend un formidable envol. Frappés par une foudroyante épidémie de choléra, les camps du Kivu attirent immédiatement les caméras du monde entier, pourtant absentes lors du génocide perpétré contre les Tutsi. Elles y filment et enregistrent des parodies de témoignages assurant que le Front Patriotique Rwandais, ou “les Tutsi” menacent de les tuer et les poussent à vivre dans ces conditions.

Des enfants souffrants, en haillons, image de l’innocence même, sont présentés aux journalistes et humanitaires qui prendront naturellement cause pour le groupe tout entier. L’épidémie fait des dizaines de milliers de morts selon MSF, tout comme la famine et les autres maladies se développant durant les mois et années du périple fou des génocidaires des camps du Kivu jusqu’à la fuite en plein cœur du Congo. Autant de morts et de charniers dont la responsabilité sera imputée au FPR ou, comme les principaux responsables de ce désastre pourront très vite le dire, “au Rwanda de Paul Kagame”.

Dans son appétit pour le trauma porn en Afrique, l’Occident peine à voir que ce second État génocidaire formé au Zaïre reprend du poil de la bête. Qu’un intense lobbying politique est mené avec l’appui de Mobutu Sese Seko, allié de toujours des Hutu extrémistes comme de la France. Que les millions et millions de dollars envoyés par la communauté internationale sont détournés pour l’effort de guerre des génocidaires qui par ailleurs refusent que les ONG ne gèrent quoi que ce soit dans leurs camps et s’opposent même aux simples et classiques recensements de population. Et enfin, l’Occident ferme les yeux sur les armes de nouveau livrées aux génocidaires à l’aéroport de Goma, par la France.

Cette insoutenable situation de la survivance d’un sous-État génocidaire disposant de richesses et de soutiens politiques juste à côté du nouvel État Rwandais et l’agressant sans cesse, poussera le Général Paul Kagame à faire appel à la communauté internationale. En substance, son message sera le suivant : “si vous ne vous occupez pas de ces camps, nous le ferons nous-mêmes”.

Il ne s’agit pas ici de nier ou de minorer qu’il y eut donc des combats et des morts. Mais d’écarter les honteuses accusations en miroir et autres procédés manipulatoires d’inversion des responsabilités.

Il y eut une première guerre à laquelle participa le Rwanda : la guerre du Congo (septembre 1996 - mai 1997).

Il s’agit de la rébellion de l’AFDL contre Mobutu Sese Seko. Le Rwanda s’allie avec l’Angola et est conforté par un simple appui diplomatique ougandais (Museveni effectuant la recommandation au Rwanda de placer Laurent Désiré Kabila à la tête du Congo) afin de détruire la force de frappe des génocidaires et d’organiser le retour des civils Hutu au Rwanda. Le souhait du Rwanda est de ne pas rester sous la menace de guerres sans fin. L’Ouganda n’a réellement que très peu participé à cette guerre, malgré le fait que des observateurs clament le contraire. Ce faisant, ils ne se rendent pas compte qu’ils restent guidés par la vieille idéologie raciste de la menace impérialiste Hima-Tutsi, les Hima étant vus comme les équivalents raciaux des Tutsi en Ouganda.

Mobutu Sese Seko est appuyé par les ex FAR - ancienne armée génocidaire rwandaise - et par quelques mercenaires français issus de réseaux d’extrême droite, avec une organisation par le Belge Christian Tavernier en lien avec un cadre du Front National et lieutenant de Bob Denard, Nicolas Courcelle, qui sera le principal recruteur de mercenaires d’extrême droite pour Mobutu sur commande de Mitterrand et du réseau Foccart.

Ces mercenaires subissent une humiliation de terrain, ainsi que Mobutu, qui avait pourtant annoncé “une contre attaque rapide et foudroyante”. La rébellion AFDL marche sur Kinshasa sous les cris de joie et la liesse littérale d’un peuple qui ne supportait plus son dictateur depuis fort longtemps.

Laurent Désiré Kabila, un vieux maquisard, n’en était pas à son premier coup d’essai contre Mobutu Sese Seko. Au-delà de l’aide du Rwanda, il trouva naturellement des alliés dans les populations rwandophones congolaises à la recherche d’un réel statut administratif puis de la simple sécurité, ce qui ne fut jamais garanti par Mobutu. Bien au contraire, chaque période de trouble politique au Congo est, depuis toujours, une occasion de faire la chasse aux groupes à la “nationalité douteuse”.

Momentanément et après la victoire, le chef d’état-major de l’armée rwandaise deviendra ministre de la défense du Congo en transition. Alliés d’hier, le Rwanda attendra du nouveau gouvernement l’application des réformes convenues afin d’améliorer les conditions de vie des populations, et notamment de démanteler les réseaux génocidaires. Enivré par le pouvoir convoité de longue date, Kabila refusera fermement de continuer cette collaboration et boutera les Rwandais hors de son territoire. Très rapidement, il accusera les Rwandais d’envier les richesses de son pays : “ils ont trouvé du miel ici”, déclara-t-il à la télévision zaïroise “ils ne veulent plus quitter !”. Ainsi se consolide la légende sans fin du pillage du Congo par le Rwanda.

Dans le même temps, ce sont les génocidaires Hutu qui mettent réellement la main sur les mines du Kivu, portés par le fait que L.D Kabila ait retourné sa veste et les ait finalement acceptés comme des frères afin de suivre l’opinion publique congolaise. En effet, ce dernier fera des pieds et des mains pour se distancier de ses anciens frères d’armes et se positionner officiellement, fermement comme un anti-Tutsi. Des journalistes et intellectuels ont pu noter que les Congolais furent réellement minés, humiliés par le fait qu’un si petit pays - le Rwanda - fût en réalité un prodige politique et militaire, ayant mis fin à une effroyable machine génocidaire, puis à une dictature qui semblait indéboulonnable… car elle aussi appuyée par la France. Les rancœurs racistes se ravivent à la lumière de cette humiliation et L.D Kabila ne peut plus du tout assumer devoir sa présidence au voisin. Dès lors, les déclarations incendiaires et répétées de Kabila exposent les rwandophones ainsi que les Rwandais vivant encore au Congo à de nouvelles chasses à l’homme.

Il y eut une seconde guerre du Congo, le RCD contre Laurent Désiré Kabila puis contre Joseph Kabila (août 1998 - octobre 2002)

Nous trouvons l’Angola et le Zimbabwe en protagonistes de cette deuxième guerre du Congo, en soutien au Congo. Ils sont fortement soutenus - de façon plus marquée encore que ne l’était Mobutu - par les interahamwe et les ex-FAR : les forces génocidaires Hutu.

Nous trouvons de l’autre côté le RCD “Rassemblement Congolais pour la Démocratie” - des rwandophones Congolais luttant pour la restauration de leurs droits citoyens - une révolte appuyée par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, plus timidement pour ce dernier.

L’Ouganda participe pleinement cette fois-ci, par volonté de ne pas laisser le Rwanda devenir la principale force de la région. Avec du recul, Museveni analyse son précédent retrait comme une erreur et sa colère de voir les généraux qu’il a vus grandir en exil dans son pays le surpasser en termes de force militaire et politique est grande. Il s’agit d’un fait inacceptable pour lui, une jalousie qui sera par ailleurs la source de très nombreux et bien récents conflits entre le Rwanda et l’Ouganda.

L’Angola est également motivé par cette ambition de puissance régionale, ses problématiques sécuritaires - réelles lors de la première guerre du Congo - n’étant plus d’actualité.

Le Rwanda a encore et toujours des motivations purement et simplement sécuritaires car les forces génocidaires n’ont ni été désarmées ni neutralisées, se refaisant au contraire une santé grâce au commerce des minerais et continuant leurs incursions meurtrières au Rwanda, le tout avec la bénédiction des Kabila. Années après années, la situation avait bien empiré car de nombreux réfugiés Hutu avaient convergé au Congo - nouvellement centre névralgique de leur lutte - à partir des nombreux pays africains qui les accueillaient auparavant. Dans cette guerre, le RCD “Rassemblement Congolais pour la Démocratie” - mouvement de Congolais pour rappel - fut effectivement aidé par le Rwanda pour la poursuite d’objectifs communs et légitimes.

Enfin, il y eut deux autres guerres impliquant Kabila.

Celle du CNDP (combattants rwandophones et quelques autres ethnies) contre Joseph Kabila (2004-2009) et la guerre du M23 contre Joseph Kabila (avril 2012 -). Sans compter bien-sûr les innombrables autres guerres de la centaine de milices existant sur le sol du Kivu, qu’elles soient d’autodéfense ou bien dirigées contre le pouvoir central de Kinshasa.

Le M23 est composé des anciens combattants du CNDP, des Rwandophones originaires de la zone Est du Congo rejoints par d’autres ethnies. Il n’est ni Rwandais ni créé par le Rwanda. Leurs revendications sont exactement les mêmes que celles du CNDP puisqu’elles résultent de l’accord conclu mais non respecté par Kinshasa à la suite de leur premier conflit : les accords du 23 mars. Ils représentent des populations Tutsi congolaises historiquement harcelées et continuellement menacées de mort à cause des idéologies raciales et des jalousies foncières. Leurs revendications s’étendent au Congo et à sa gouvernance globale, ce qui leur permet un recrutement de membres non Tutsi, non rwandophones. Ils luttent continuellement contre les génocidaires Hutu dans leur organisation moderne et ayant fait corps avec la société congolaise, les FDLR.

Ce qui mène à un questionnement central : comment l’idéologie anti-Tutsi a-t-elle entraîné l’intégralité des observateurs et décideurs internationaux dans l’annulation volontaire et totale :

 Premièrement de la complexité du terrain et des précédents historiques ?

 Deuxièmement, l’annulation de l’immense légitimité des revendications du Rwanda pour les deux premières guerres du Congo, quand bien même la guerre reste un fait terrible et préférablement évitable, tout État a le droit de protéger ses frontières et ses citoyens.

 Troisièmement l’annulation de cette même écrasante légitimité des revendications des groupes rwandophones Congolais - en survie perpétuelle sur le sol Congolais - pour les conflits suivants ? Faut-il rappeler que leurs familles, recensées à plus de deux cent milles réfugiés vivent dans des camps de fortune au Rwanda, en Ouganda et au Burundi car ils ne sont pas rwandais, que leur patrie le Congo les discrimine et porte constamment atteinte à leurs commerces et à leurs vies ? Pourquoi refuser ces faits-là, en bloc, ainsi que l’histoire et la problématique de ces peuples Banyarwanda et Tutsi Congolais ? Refuserait-on à des Suisses allemands leur qualité de Suisse et leur droit à la vie en Suisse uniquement sous prétexte de leur pratique de l’allemand ?

Des arguments d’autorité imparables à l’encontre, pêle-mêle, du Rwanda et des groupes armés rwandophones.

Plusieurs pseudo-arguments et observations visent à catégoriser le Rwanda actuel ainsi que les groupes armés rwandophones - essentialisés et constamment liés malgré le fait que leurs alliances aient été circonstancielles et passées - dans une binarité perverse dépeignant des affreux meurtriers Tutsi contre les gentils et résilients Congolais.

 L’argument des violations massives des droits de l’homme

Le M23 ciblé actuellement serait le plus meurtrier du Congo. On en oublierait presque la centaine d’autres groupes au seul Kivu. Les FDLR - émanation des génocidaires Hutu qui ont transporté les pratiques d’horreur du Rwanda jusqu’au Kivu, les autres groupes dont les ultra violents Maï-Maï, ou encore … l’armée Congolaise elle-même maintes fois pointée du doigt pour son indiscipline et sa responsabilité ultra majoritaire dans les viols et pillages. De plus, il a souvent été noté que les M23 sont les plus disciplinés au combat et causant le moins de victimes collatérales. La plupart des récents combats consistent en des encerclements provoquant la fuite de l’armée congolaise et des FDLR laissant armes au sol. La propagande reste trop importante pour que cette réalité soit entendue.

 L’argument de la Balkanisation du Congo : le Rwanda est accusé de chercher à récupérer une partie du Kivu pour son territoire national, ou encore à le faire gouverner en sous main par des milices. Des accusations folles - sans aucun fondement - portées encore une fois par l’idéologie Anti-Tutsi et sa version du protocole des sages de Sion, qui prête des velléités colonisatrices naturelles aux dirigeants Tutsi (lire l’article numéro 1 de cette série).

 L’argument du pillage des minerais du Congo. Pourtant, depuis 2010 la traçabilité des minerais en provenance du Rwanda se fait par la voie de l’international Tin Research Institute, basé à Londres, dont le programme est destiné à suivre la traçabilité des minerais en provenance du Rwanda comme le wolfram, la cassitérite et le coltan. La traçabilité se fait par la pose d’étiquettes aux sacs contenant des minerais depuis les sites d’exploitation jusqu’aux sociétés importatrices. Le FMI et la Banque mondiale ont des agents de contrôle dans la banque nationale du Rwanda. Ces soi-disants pillages au profit du Rwanda ne sont que rumeurs lourdement et bruyamment partagées pour faire office de vérité car rien, absolument rien, ne peut être réellement et sérieusement prouvé.

Nous verrons dans un troisième article diffusé en deux parties la façon dont l’ONU, les représentants phares de grandes Organisations Non Gouvernementales et leurs totems fabriqués sont parvenus depuis toutes ces années à ancrer ces mensonges dans le marbre, par opportunisme. Des manipulations médiatiques sans fin, à l’apport émotionnel puissant, servent à écarter tout doute et toute envie d’effectuer des vérifications de terrain. Elles permettent d’empêcher la prise en compte sérieuse des arguments de la partie accusée, automatiquement perçue comme foncièrement mauvaise.

Cela peut s’illustrer par les récents événements de Kishishe ; un combat entre le M23 et les FDLR dans cette localité rwandophone contrôlée par les FDLR ayant fini en propagande congolaise sur un soit-disant massacre de centaines de civils par “le M23 soutenu par les Rwandais”. Une fabulation automatiquement reprise à l’unisson par les ONG et les heures d’après par les plus grands organes de presse de nombreux pays.

Sources

Livres

La nuit rwandaise numéro 7 (2013) Kivu, la remobilisation meurtrière du racisme, édition Izuba.

https://www.lanuitrwandaise.org/presentation-la-nuit-rwandaise-no7,341.html

Chrétien, J., Kabanda, M. (2016). Rwanda. Racisme et génocide : L’idéologie hamitique. Belin. https://doi.org/10.3917/bel.kaban.2016.01

Dupaquier J-F, Chrétien,J. (1995). Rwanda : les médias du génocide. Karthala.

https://www.karthala.com/2012-rwanda-les-medias-du-genocide.html

Saint-Exupéry, P. (2021). La traversée. Les arènes.

https://www.babelio.com/livres/Saint-Exupery-La-traversee/1299418

Ancel, G. (2018). Rwanda, la fin du silence. Les belles lettres.

https://www.babelio.com/livres/Ancel-Rwanda-la-fin-du-silence/1032031

Articles

https://www.liberation.fr/international/afrique/lynchage-au-congo-voici-le-tutsi-prenez-le-20220714_HNB54XS2UZHVJIAZJ3234PL66U/

https://www.liberation.fr/international/afrique/en-republique-democratique-du-congo-les-tutsis-vivent-dans-la-psychose-dun-genocide-20221220_ABE622M57VHJVELHJ6MFBHJXXI/?fbclid=IwAR1An0amabRe6VOPTB86XZDxTmyo9AERS2-HXGqD-rRfJOrzACZ2Aewn_FQ

https://rwandaises.com/2020/04/rdc-la-citoyennete-des-rwandophones-congolais/ (mise au point historique de la situation des rwandophones au Congo)

Rapport

https://panafricanreview.rw/what-really-happened-in-kishishe-drc-2/

Documentaires

"Inkotanyi, Paul Kagame et la tragédie rwandaise" Paul Kagame, la tragédie rwandaise

“Rwanda, le silence des mots”. Gaël Faye. https://www.youtube.com/watch?v=VCfjB7hiO-4

Jessica Mwiza

Afroféministe, Panafricaniste. #Rwanda #Justice #Vérité

https://blogs.mediapart.fr/jessica-mwiza

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