Édition du 23 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Asie/Proche-Orient

Turquie : appel urgent au monde enseignant, aux associations et syndicats…

tiré de : [questionsdeclasses] Turquie : appel urgent au monde enseignant, aux associations et syndicats…

Ces femmes et hommes, ne sont que quelques unEs des fonctionnaires, enseignantEs, chercheurEs, licenciéEs par décret et ils/elles se battent de toutes leur forces contre les purges en Turquie. Une leçon de résistance !

Kedistan ne peut que se faire le relai d’information ici de leur combat, de leur résistance là-bas, incite à la faire connaître, et, pourquoi pas, à des “parrainages” syndicaux.

Acun, Nuriye, Semih et leur soutien…

Nuriye Gülmen, chercheure à L’Université de Selçuk, Acun Karadağ, professeur de Sciences sociales au collège Halim Şaşmaz, à Hasköy, à Ankara, Semih Özakça, instituteur à l’école primaire Cumhuriyet de Mazdağ à Mardin sont touTEs les trois licenciéEs le décret n° 675 du 29 octobre 2016.

Veli Saçılık est un autre lésé du même décret dit n°675. Il travaillait comme sociologue au Ministère de la famille et des politiques sociales. Il s’est trouvé au chômage subitement, comme des centaines de milliers de fonctionnaires licenciés par décret, et projetés dans la précarité. Veli a rejoint la lutte de Nuriye, Acun et Semih.

Ces trois enseignantEs, sont entrée en résistance et après avoir manifesté d’abord seulEs ont ensuite réuni leur forces. Ils, elles ont été molestéEs, frappéEs, traînéEs, de nombreuses fois arrêtéEs, misEs en garde-à-vue, mais dès qu’ils, elles retrouvent leur libertés, se rendent au lieu de rendez-vous, à 13h30 au boulevard Yüksel à Ankara, et recommencent avec détermination.

Nuriye publiait sur son blog le 8 novembre les revendications de leur résistance :
1.La levée de l’état d’urgence.La réintégration de touTEs les fonctionnaires révolutionnaires et démocrates licenciéEs et limogéEs.
2.Arrêt des licenciements illégaux et arbitraires.
3.La réintégration des droits sociaux des 13 mille chercheurEs d’ÖYP.
4.La Science n’est pas possible sans la sécurité de travail.
5.Nous voulons la sécurité pour toutEs les travailleur/ses de l’enseignement et sciences.

Le 9 mars, le groupe, au 121 ème jour de leur résistance, a déclaré lors d’une conférence de presse dans l’Assemblée Nationale, qu’ils/elles entameraient une grève de la faim à partir du 11 mars, jusqu’à ce que leur travail leur soit rendu.

A la fin de la déclaration, ils/elles ont été de nouveau placéEs en garde-à-vue. La Direction de la lutte anti-terrorisme a montré leur déclaration annonçant la grève de la faim comme motif de leur arrestation.

Une fois libéréEs, Nuriye et Semih ont entamé comme prévu, la grève de la faim…

Je veux qu’on me rende mon travail, mon école, mes élèves !

L’histoire de résistance de Nuriye commence par un sit-in le 9 novembre 2016, à Ankara, sur le boulevard Yüksel. Pour une vingtaine de soutiens et une seule manifestante, plus d’une centaine de policiers anti-émeute sont déployés. Dès qu’elle commence à prononcer la première phrase de son communiqué “Je suis une universitaire licenciée….. “ La police intervient.

Acun, dès qu’elle apprend son licenciement, se rend devant son école. Elle y fait une déclaration le 17 novembre 2016, après son licenciement. Membre du syndicat enseignant Eğitim-Sen, elle veut tout simplement faire un sit-in devant son école, en revendiquant “Je veux retrouver mon travail, mon école, mes élèves !”.

”Je suis Acun Karadağ. Je suis licenciée par le décret du 29 Octobre. Autrement dit, je suis virée ! Je suis enseignante depuis 20 ans.
Depuis 7 jours, je résiste devant mon école, le collège en Sciences Sociales, collège Halim Şaşmaz à Hasköy, pour retrouver mon travail, mes élèves. Et je vais continuer jusqu’à ce que je les récupère.

Je résiste toute seule, parce que la violence de la police est intense. Ils ne supportent pas le moindre soutien qui se rapproche de moi. Mais je sais que derrière moi, il y a des centaines de personnes, toute une masse qui me soutient. C’est avec leur force que je vais continuer à résister. C’est moi qui ai raison. Je vais vaincre.

Arrestation d’Acun le 17 novembre. Elle en sortira avec un bras dans le plâtre…

Elle publiera plus tard ce texte :

”Le 15ème jour de ma résistance, j’ai été mise en garde-à-vue une 10ème fois, à 12h30, et j’ai été libérée à 15h00.

Pendant qu’un policier me tordait le bras, j’ai crié “Ce que vous faites là, c’est la cruauté ! Qui servez vous ?” Une voix de femme, la voix de son maître sans doute, m’a répondu, en criant “Cela peut être la nation ?”, j’ai alors dit “Servir la Nation ? Moi, je ne suis pas la Nation ?”. Mais nous le savons tous, ceux qui votent l’AKP sont la Nation, ceux qui ne votent pas pour eux, sont des terroristes. D’accord la femme partisane. D’accord parce que tu ne comprendras pas sans qu’on t’explique comment on se joue de toi. J’espère qu’un jour nous trouverons l’occasion de discuter ensemble.

Un peu plus haut, quand ils m’ont trainé vers le bout de la rue, une voix d’homme :” Ce sont des traitres à la Patrie”. Celui que tu traites de “traitre à la Patrie” enseigne aux enfants de la Patrie, depuis 20 ans. Mais que voulez-vous que je dise à cet oncle. Comment voulez-vous que je lui explique, là, sur le champs, les enjeux de l’impérialisme et de ses larbins. Comment je lui explique qu’à la seconde, qu’alors que les institutions de ce pays sont vendues une par une, lui, il se tient tranquille et qu’il n’en sait rien. Comment voulez-vous dire que c’est lui, qui, en croyant ce qu’on lui souffle dans l’oreille, sans réfléchir, sans lire, trahit la Patrie ? D’accord oncle, d’accord à toi aussi.

Ces jours-ci, ceux et celles dont les proches, ou eux-mêmes sont estampillés d’une façon ou autre, membres de FETÖ, nous attaquent avec la mousse à la bouche. Ils essayent de cirer les chaussures du pouvoir, et de ne pas être dénoncés. Je comprends votre peur. C’est pour cela que je viens, tous les jours, sans peur, devant mon école. Parce que je suis sûr de ne pas avoir trahi mon pays.

Je n’écris pas ici, le nom de mon élève qui a couru jusqu’au véhicule [de la police], la souffrance de l’impuissance se reflétant dans les yeux. Parce que je sais que vous salirez cet enfant et vous le menacerez. Vous voyez cet enfant, vous n’êtes rien à côté de sa conscience et son intelligence.

Celles et ceux de l’école, vous qui savez que j’ai raison, et qui vous taisez, je le déplore. Vous n’avez même pas eu le courage de ces deux étourdis.

Maintenant, je m’adresse aux autorités. Comme vous avez inscrit mon nom sur cette liste une nuit, sans question, sans interrogation, rendez-moi, en une nuit, mon travail, mon gagne-pain, mes élèves. Vous avez une semaine. Si vous ne rectifiez pas votre erreur, et vous ne me rassemblez pas avec mes élèves, je commencerai une grève de la faim, à partir du lundi 5 décembre (grève qui fut à ce moment là repoussée).

Dans une autre vidéo nous faisons aussi connaissance avec Nuriye et Semih. Me Engin Gökoğlu les accompagne. Il est un des avocats de “L’office du Droit du Peuple”, (Halkin Hukuk Bürosu), une organisation de société civile, scellée également par décret en novembre 2016 avec 1124 autres associations.

Nuriye Gülmen

résistance
Nuriye, 12 ème garde-à-vue

00:34
Voilà comment nous sortons tous les jours : Dans nos poches, nos cartes d’identités, nos portables, et un peu d’argent, pour rentrer. Nos pancartes dans nos mains, nos coeurs battants, nous sortons…

De toutes façons ils sont toujours là. Ils attendent. Des bruits de talkies-walkies, un moment plus tard, ils arrivent, ils nous embarquent.

Le 20ème jours, nous sommes sortis. Les affaires dans les poches, bien parés. Nous avons fait notre discours…

Personne…

On s’est regardés. On s’est assis… En fait, ce n’est pas qu’ils n’étaient pas là. Il étaient bien là, mais il ne se passait rien. Ils nous ont filmé, ils ont pris des notes, c’est tout. On s’est dit, bon, c’est possible qu’il n’y ait pas d’équipes disponibles, ils viendront peut être tout à l’heure, ils ne sont peut pas encore prêts. Un bon moment s’est écoulé… Mais, vraiment, j’ai du mal à exprimer, quelle sensation cela fait. Le fait de réussir à s’assoir, rester là, alors que d’habitude le fascisme frappe fort. C’était une conquête. C’est difficile à exprimer. Ce jour où nous avons gagné cet espace, je me suis dit que j’étais heureuse comme si j’étais retournée à mon travail.

Me Engin Gökoğlu

02:05
Une personne. Nuriye Gülmen était la seule personne. Avant même qu’elle ne lise un seul mot, les attaques commençaient. Ils la prenaient en la traînant avant qu’elle n’ouvre la bouche. ensuite au commissariat, ils disaient “Nous ne ferons pas la procédure selon 291”. C’est quoi alors ? “Infraction”. Chercher votre droit devient une “infraction”. Quelle est la réponse de l’infraction. Une amende administrative. Nous n’acceptons pas cela non plus. Ce n’est pas une infraction, ni un délit. Après, ils ont laissé tomber l’infraction, ils ont changé… En fait, cela changeait continuellement. Imaginez un type de délit, qui change chaque jour, selon le procureur en place ce jour-là, ou encore selon les états d’âme des forces de sécurité… Un tel système de Justice peut-il exister ? Pourrons-nous nous confier à leur conscience ? Jamais.

La résistance est un droit et un acte légitime. Il faut le répéter sans cesse. C’est aussi libérateur, car on dit, on ne se soumet pas. Cela fait partie de l’honneur, cela fait partie de la sérénité.

Semih Özakça

04:29
Dans “Les Jours et les nuits de Stalingrad” le livre de Simonov, il y avait un passage très marquant. Pendant la guerre, les soldats en attente dans les tranchées, “le plus terrible pour vous, c’est d’attendre”. Cette attente, cette tension, que va-t-il se passer ? Ce genre d’attente est vraiment quelque chose de terrible. Peut être entre nous, il y a des personnes qui endurent cette attente.
En réalité, en attendant, en ne faisant rien, les problèmes ne se résolvent pas. Je me suis rendu compte que je n’avais pas d’issue. Si notre pays est dirigé par le fascisme, ce n’est pas une situation qui concernera juste ton travail. En fait, si aujourd’hui on t’a retiré ton travail, demain, après demain, on viendra t’enlever ta liberté. Peut être qu’on fera une descente dans ta maison, ou … je veux dire, c’est plein de diversité…
Il fallait donc lutter. Pour garder son honneur, pour rester soi-même, pour rester résistant, au sens psychologique… Un jour quelqu’un m’a dit cela, sur les lieux de résistance : “Vous, vous n’avez pas besoin de psychologue !” C’est vrai ! Parce que lors des actions, nous retrouvons des forces.

Acun Karadağ

6:12
Certaines personnes disent, “Dites, attendez donc un peu. Ca ira mieux, toutes ces choses seront réparées. Et vous allez toucher beaucoup d’indemnités.”

Eh, comme s’ils allaient m’indemniser avec l’argent des bracelets d’Emine1 voyons…C’est l’argent du peuple !

résistance
Grève de la faim, jour 8

Ca vient d’où tout ça ? D’où sortent tous ces avertissements, ces questionnements qui sortent ? “Ceux qui vont réintégrer leur travail, il va se passer telle chose, ceux qui ne retrouvent pas telle chose…” Non, mais est-ce que c’est le moment de faire des négociations, des supputations de ce genre ? Ce sont des questionnement qui naissent du fait de ne pas correctement comprendre et définir le processus en cours.

“Si on fait ça, il se passera ça, dans l’avenir tout ça, sera passé… Dans les années 80 il y a eu des choses pareilles, c’est passé….” Ce sont des choses indignes. Mon problème serait simplement de pouvoir aller travailler ? Non. Il y a des gens en face de moi, et ils m’ont indignée. Ils m’ont menacée, en me disant “Nous te ferons ce que nous voulons.”

Un voleur entre dans ta maison. Tu te dis, “je vais lui courir après plus tard”, ou tu le fais tout de suite ? Il y a un voleur dans la maison, attrape le par le col ! Et tu reprends ce qu’il a volé. C’est tout.

Nous sommes arrivés au dernier point, là où nous sommes, pouvons nous, nous permettre de planifier l’année prochaine ? Les gens ont faim. Il dit “Qu’ils mangent des racines”. Il dit aujourd’hui aux gens, qu’il a encouragés hier, pour qu’ils entrent dans la “fraterie”2“Mangez des racines”. Il dit “Je vous ai appelé à sortir le 17 décembre et vous n’êtes pas sortis”.

Parce que tu l’as dit ! Personne n’a de conviction, de valeurs morales, nous devons nous nous mettre en mouvement avec toi… Une telle chose n’est pas possible. Il n’y a pas non plus un régime [politique] comme ça ! C’est une telle absurdité. Peut on diriger un pays comme ça ? Illégalement…

Qu’est-ce que c’est l’état d’urgence ? J’ai dit à la police “Moi, j’ai déclaré mon propre état d’urgence. C’est mon état d’urgence, dégage de mon espace d’action ! Vous occupez mon espace d’action, dégagez !” C’est pas une chose que j’ai dit en montrant un grand courage ou quoi que ce soit, mais avec la légitimité. Ca veut dire quoi, tu vas te permettre de mettre ma famille, mes enfants en difficulté. Ma fille se prépare aux examens de l’université, elle ne va pas pouvoir travailler. Je vais être obligée de fermer ma maison, aller chez ma sœur. Est-ce possible tout cela ?

Nous sommes dans notre droit le plus légitime. Eux, sont faibles, c’est pour cela qu’ils attaquent. Pendant qu’ils sont faibles, nous devons nous montrer forts.

Me Engin Gökoğlu

09:08
Aucun Hoca3fait appel à vous. Elle vous dit “Moi, je résiste. Vous, que faites vous, que ferez-vous ?”. Nous savons que vous suivez sur les réseaux sociaux, nous savons que vous likez, vous mettez des smileys. Mais en fait, elle vous dit, venez donc près de moi, venez vous asseoir avec moi. Ou parlez de cette résistance aux autres.

C’est ce que nous faisons !…

résistanceDernières nouvelles

Garde-à-vue,
le pain quotidien des grévistes

Le 18 mars dernier, 9ème jour de la grève, ça a recommencé de plus belle…

En résumé, Nuriye Gülmen, Veli Saçılık, Semih Özakça ve Esra Özakça, au total 10 personnes ont été mises en garde-à-vue… La maman de Veli Saçılık a été trainée à terre lors de l’arrestation.

Semih est par terre, “Que c’est-il passé ? Ma mère s’est évanouie… Je veux voir ma mère ! Je veux voir ma mère ! “ répète-t-il.

Voix de femme (probablement Nuriye) “Que lui avez-vous fait à cette femme ?”

Voix d’un ami-soutien (également arrêté, dans le fourgon) “Vous êtes autant immoraux, pour faire un truc pareil ! Ici, il y a une grève de la faim, une grève de la faim, tu sais ce que c’est ?! Vous leur devez du respect ! Tu dois respecter cet homme ! “ Le policier répond “Je le respecte”, l’homme rétorque “C’est ça le respect ?!”

Un des policiers veut empêcher la femme qui filme avec son téléphone, et émet en direct sur Periscope, de continuer. Voix de femme “Ne touchez pas cette femme ! Elle est en grève de la faim ! Ne touche pas ! Qu’est-ce que tu fais ? Que crois tu faire ?”. Le policier sur le siège du devant, “Toi, je te casserai la tête !”. La femme qui filme “Viens la casser qu’on voit ça”. Nuriye “Tu vas casser sa tête ? Tu crois casser la tête de qui toi ?”. Le policier répond (inaudible) Nuriye “C’est toi qui frappe ! C’est toi qui frappe !”

A ce moment là, les policiers à la porte du fourgon bousculent encore Semih qui est toujours par terre. Nuriye “Regardez ! Qu’est-ce qu’il fait !” Un policier tient les pieds de Semih, qui lui lance depuis le sol “Bourreau, bourreau… laisse mon pied !”. Le policier essaye de fermer la porte. Nuriye “J’espère que tu y laisseras ton bras, ta porte !” L’ami-soutien “Vas-y frappe frappe !” Nuriye “Bravo bravo ! Vous frappez bien ! Vous l’avez montré à tout le boulevard Yüksel !” Le policier ferme la porte du fourgon.

Semih, “Je veux voir ma mère !” L’ami-soutien “Bourreaux, Bourreaux indignes !”

Les suites…

Lors de l’intervention policière, Kezban, la mère de Veli présente sur place, avait été trainée par terre. Elle témoigne : “Ils m’ont trainée sur le sol sur plusieurs mètres. J’avais déjà subi la violence policière à Burdur, il y a 17 ans. Ils m’avaient molestée de la même façon et trainée au sol. Je portais une jupe, j’étais complètement dénudée. Depuis ce jour, je n’ai plus jamais porté de jupe. Les policiers m’ont dit “Prends ton enfant et rentrez chez-vous”. Qu’il aille chez-lui ? Comment fera-il ? Ils lui ont enlevé son travail, son pain. La maison demande repas, gaz, loyer… Il y a des enfants. Dehors ou à la maison, il est question de faim. Je soutiens mon fils. L’Etat doit avoir la honte”.

Veli exprime qu’il est à la fois en colère et triste, et explique ce qu’il s’est passé : “La police s’est dirigée vers moi. Je suis resté entre une dizaine de policiers. J’étais au sol et ils m’ont donné des coups de pied dans l’aine, ils m’ont retiré mes vêtements, ils m’ont dénudé et frappé sur le corps. Et cela a continué dans le fourgon (vidéo ci-dessous). Si cela ne s’appelle pas du fascisme, c’est quoi ? Ce qui m’a le plus chagriné et mis en colère c’est ce qu’ils ont fait à ma mère.”

Veli, ajoute que les policiers ne se satisfont pas de les molester et mettre en garde-à-vue, mais qu’ils s’attaquent systématiquement aux fleurs qui sont offertes en soutien aux grévistes, qu’ils posent sur le mémorial, “Ils les jettent par terre et les écrasent sous leurs bottes. C’est symboliquement mettre tous les sentiments et pensées humanistes sous les pieds” dit-il…

Pendant que Veli et Kezban s’exprimaient le 18 mars au journal Duvar, Nuriye et Semih étaient encore en garde-à-vue.

Nous apprenons aujourd’hui, qu’ils ont enfin été libérés… Jusqu’à la prochaine fois.

En contact avec les grévistes, nous essaierons de vous donner des nouvelles…

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