« De telles ententes déséquilibrent les rapports de force. En 2015, l’ensemble des 3500 travailleurs syndiqués de RTA au Saguenay-Lac-St-Jean renégociera leur convention collective. Les instances politiques doivent s’assurer que le scénario vécu cette année lors du lockout des 780 travailleurs à Alma ne puisse pas se reproduire. Un tel gaspillage de fonds public au profit d’une multinationale est honteux », fait valoir M. Roy.
Lors du lockout des 780 travailleurs de l’aluminerie d’Alma, qui a pris fin en juillet dernier, Hydro-Québec a dû dépenser au bas mot 90 millions $ inutilement pour racheter l’énergie excédentaire de RTA. Si on reporte ce montant à l’ensemble de la production énergétique de RTA, cela équivaut à une somme de 700 millions $ par année.
« Exploiter notre hydro-élecricité, c’est un privilège. Nous n’avons aucun problème à ce que cela fasse partie des avantages consentis à RTA pour favoriser l’activité économique au Québec. Mais qu’une compagnie détourne cet avantage pour faire financer un lockout par les contribuables québécois, cela devient odieux. Les politiciens doivent s’assurer que cela ne se reproduise plus ! », conclut Daniel Roy.