Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche
Désinvestissement dans les politiques publiques, allégement des contributions fiscales des sociétés, l’application des préceptes néo-libéraux sous couvert d’austérité ont la belle vie en ces temps de crise. Mais cette solution repose-t-elle sur des éléments scientifiques ou se rapproche-t-elle (…)
C’est une bien étrange manière de marquer le cinquième anniversaire du début de la crise financière : Goldman Sachs, la banque qui symbolise toutes les déviances de Wall Street et du monde financier, ne sera pas inquiétée par la justice. Les autorités fédérales américaines ont annoncé, jeudi 9 (…)
Les marins naviguant dans les mers tropicales connaissent parfaitement ce moment et le redoutent : cet œil du cyclone où les éléments s’apaisent, annonçant non pas l’accalmie mais le déchaînement à venir. Et il semble que l’économie mondiale est à ce moment-là. 08 août 2012 | Mediapart.fr
Introduction, Alors que les dirigeantEs européenNEs ont tout le mal imaginable pour venir à bout de leurs problèmes d’endettement, J. Stiglitz, économiste, professeur à l’Université Columbia et détenteur d’un prix Nobel, soutient que les mesures d’austérité mises de l’avant par l’Allemagne, (…)
MONTRÉAL, le 27 juin 2012 - Si la double crise d’accessibilité et d’abordabilité du logement perdure depuis 13 ans au Québec, les politiques d’accès à la propriété de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) n’y sont pas étrangères, révèle un note socio-économique de l’Institut (…)
La science économique n’existe pas. Il n’y a que de l’économie politique. Il faut pourtant toujours des événements extrêmes pour dessiller ceux qui feignent de croire, ou pire, croient de bonne foi, que l’administration des choses pourrait remplacer la délibération des hommes. Ça tombe bien, en (…)
Les pays du bloc des BRICS regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ne devraient plus utiliser le dollar américain dans leurs échanges bilatéraux. El Watan (Algérie), 01 avril 12 à 10h00
*Professeur émérite des universités et chercheur au CNRS, spécialiste de l’Amérique latine, auteur de nombreux livre et articles accessibles sur pierre.salama.pagesperso-orange.fr.
La dette totale du gouvernement du Québec, désignée comme sa dette brute, était de 184 milliards de dollars (55 % du PIB) le 31 mars 2012, et la dette nette (dette brute diminuée des actifs financiers détenus par le gouvernement), de 171 milliards (51 % du PIB) [1]. Les deux composantes de cette (…)
Ce texte est un extrait d’un texte intitulé "Les impasses de la compétitivité à tout prix" publié dans Les Temps Nouveaux, no. 5, 2012
Quatorze pays ont régressé quant à leur PIB nominal, dont 8 pays de l’Union européenne, le Portugal et l’Espagne étant de retour à 2008 sur ce plan, alors que l’Irlande est de retour à 2006. Pour ce qui est du PIB réel par habitant, le tiers des 184 pays dont le FMI collige des statistiques, (…)
Nous vous présentons des extraits de l’étude rendue publique par l’IRIS la semaine dernière à propos du Plan Nord avec les coordonnées de l’intégrale de l’étude. Une lecture imposée...
Le site « Les nouvelles News », dont l’un des intérêts est qu’il est paritaire, ce qui est rare sinon unique, m’a proposé de rédiger un texte assez court sur la dimension sexuée de l’économie, en introduction à un colloque à venir, lui aussi paritaire, le 29 mars, intitulé « Le deuxième sexe de (…)
La crise financière qui a éclaté en 2007-2008 a failli balayer l’ensemble du système bancaire. Les banques centrales et les États sont intervenus massivement pour apporter leur soutien et sauver les grandes banques privées. On aurait pu penser que ces événements serviraient de leçon et que, pour (…)
Propos recueillis par Narjasse KERBOUA
Quelle sortie de crise ? L’austérité à perpétuité ? N’y aurait–il pas d’alternative possible ? Michel Husson, économiste et membre du Conseil National de campagne du Front de gauche, viendra répondre à ces questions à l’occasion d’une conférence-débat intitulée Quelle(s) alternative( s) à (…)
Alors que la réduction du temps de travail était abordée comme une mesure pour lutter contre l’augmentation du chômage lors des crises précédentes, il n’en a jamais été question dans l’agenda politique depuis 2007. C’est une caractéristique étonnante de cette période de ralentissement (…)
Deuxième partie
Vous êtes vous dit, comme moi que les marchés financiers ont décidément pris le pouvoir un peu partout dans le monde. Ce n’est pas juste une impression. Wolfgang Streeck [1] nous le confirme dans le Monde Diplomatique de janvier 2012, page 10. L’article s’intitule, La crise de 2008 a commencé il (…)
M. Stiglitz est professeur à l’Université Colombia, prix Nobel d’économie et l’auteur (entre autre) de Freefall : Free Markets and the Sinking of the Global Economy. countercurrents.org, 13 janvier 2012, Traduction, Alexandra Cyr,
On comprend mieux aujourd’hui ce qu’il faudrait faire pour débloquer la situation : monétiser les déficits publics. Cela veut dire en pratique que la Banque Centrale Européenne, ou les banques centrales de chaque pays, doivent pouvoir acheter les titres de la dette émis par les États pour (…)
Le débat actuel est borné par trois questions étroitement liées : comment dégager des marges de manoeuvre pour une autre politique ? Comment se libérer du joug de la finance ? Comment se dégager du corset eurolibéral ? La Revue du Projet, 2012
"Leur dette, notre démocratie" : Frédéric Lordon par BTrenaissance
« Vingt ans d’aveuglement. L’Europe au bord du gouffre », c’est le titre du troisième ouvrage des Économistes atterrés (1). Le premier de la série intitulée Le Manifeste des économistes atterrés « lançait un cri d’alarme contre ceux qui tentent de nous faire croire que la SEULE solution à la (…)
Voué à se perdre dans la prolifération des événements de première grandeur, comme seules les crises historiques en réservent, l’exercice de la rétrospective économique a tout d’une gageure. Si vraiment il fallait donner une cohérence à l’année 2011, il est possible que, d’abord entendu en son (…)
L’objet de cet article est d’apporter des éléments de réponse à cette question pertinente, posée dans un débat public il y a quelques années à Harlem Désir, alors député socialiste européen. Cela suppose au préalable de définir sommairement ce qu’est une politique social-démocrate. On sait (…)
