« Pour un groupe comme le nôtre, d’environ 60 membres, cette décision est venue ébranler tout le monde. Certains de nos collègues sont confrontés à des choix difficiles et d’autres qui devront carrément quitter leur emploi et se réorienter. Ce sont de véritables drames humains. À la suite de nos échanges avec nos vis-à-vis, nous avons réussi à prolonger au 7 mars prochain, la date butoir permettant aux employés de consulter afin de prendre une décision éclairée. Bell Média permettait au départ une réflexion de trois jours seulement », affirme Marc-André Rousseau, président du SCFP 5407.
Malgré les bénéfices, ils coupent
Encore une fois l’histoire se répète. Malgré un bénéfice net de 375 Millions pour 2024, BCE et ses filiales prétendent procéder à ces coupures de postes « …en raison des défis importants auxquels l’industrie des médias canadienne est confrontée et du soutien inadéquat des institutions réglementaires canadiennes ». Ce sont donc les travailleurs et travailleuses, artisans de contenus francophones qui font à nouveau les frais d’une soif de profit insatiable et d’une règlementation archaïque qui tarde à se moderniser devant l’envahissement des géants que l’on connait (Netflix, Amazone Prime, Disney et tous les autres).
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