« Si Héroux-Devtek veut contourner les impacts de son propre lockout, il n’a qu’à arriver à la table de négociation avec une attitude constructive. Notre employeur a les moyens de rémunérer notre travail à sa juste valeur et doit cesser tout recours déloyal à des briseurs de grève », lance Larry Pugh, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Héroux-Devtek-CSN. Présentement en processus de conciliation avec l’employeur, le syndicat demande un rattrapage salarial par rapport aux entreprises concurrentes.
Dans son jugement, le TAT ordonne à Héroux-Devtek de cesser de recourir au travail d’un briseur de grève en particulier pour conduire le chariot élévateur ou pour remplir les fonctions d’un salarié faisant partie de l’unité de négociation en grève ou en lock-out.
« L’employeur ajoute l’insulte à l’injure ! Non seulement il met ses travailleurs à la rue, mais ensuite il demande à du personnel non-cadre d’effectuer leur travail. Espérons que l’employeur se concentre à négocier raisonnablement plutôt qu’à utiliser des scabs et à contrevenir au code du travail », explique Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).
« Vous pouvez compter sur le syndicat des travailleurs de Héroux-Devtek pour se tenir debout et obtenir le respect qu’ils méritent, peu importe les tactiques illégales auxquelles pourrait avoir recours leur employeur. Nous serons à leur côté jusqu’au bout », poursuit Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN).
Un message, un commentaire ?