Édition du 30 avril 2024

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Syndicalisme

FIQ : Que cachent les offres patronales ?

Ces jours-ci, la ministre Lebel parle beaucoup de la négociation nationale dans les médias. Il y a beaucoup de désinformation sur la place publique, et ton Comité de négociation croit que certaines affirmations méritent d’être démenties.

Offres salariales de 9 %

Quoi qu’en dise la partie patronale, l’offre salariale du gouvernement est de 9 % sur 5 ans, à laquelle s’ajoute un montant forfaitaire unique de 1000 $. Le gouvernement déforme les faits lorsqu’il prétend que son offre est de 13 %, car il inclut toutes sortes d’autres modalités, dont de nombreuses professionnelles en soins sont exclues, dépendamment du titre d’emploi, du secteur d’activité ou du quart de travail spécifique.

C’est clairement insuffisant !

Définition du temps supplémentaire

Le gouvernement souhaite revoir la définition du temps supplémentaire pour que seules les heures au-delà de la semaine de travail (37,5 h) soient payées en temps supplémentaire. Les professionnelles en soins qui travaillent à temps partiel pourraient ainsi être appelées à faire du temps supplémentaire à taux simple.

Ça ne passe pas !

Retraite

Sous prétexte de vouloir retenir les professionnelles en soins plus longtemps dans le réseau, le gouvernement veut ajouter un critère d’admissibilité à la retraite, soit celui d’avoir 57 ans, indépendamment du nombre d’années de service. Ainsi, une professionnelle en soins qui aurait commencé sa carrière très jeune se verrait contrainte de travailler deux ans de plus, même si elle a déjà cumulé 35 ans de service.

Ce recul est inacceptable !

Mobilité et flexibilité

Sur la place publique, le gouvernement parle de la nécessité d’avoir plus de flexibilité. D’après lui, les conventions collectives sont trop rigides. Voyons voir ce qu’il propose, plus concrètement :

Pouvoir changer ton quart de travail selon les besoins. Si tu as un quart de jour, il pourrait donc te demander de travailler de soir ou de nuit, sans respecter le quart de ton poste.
Pouvoir te déplacer plus facilement dans une autre unité. Le déplacement est déjà une plaie pour les professionnelles en soins, et voilà qu’il souhaite pouvoir y avoir recours plus facilement !
Pouvoir te déplacer dans une autre installation, sans égard à ton port d’attache.
Pouvoir fusionner des unités pour en faire des mégacentres d’activités, sans égard aux types de soins qui y sont prodigués. En fusionnant ces unités, il veut pouvoir plus facilement déplacer le personnel.

Ce n’est pas ce qu’on appelle un employeur de choix !

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