Plusieurs personnes rassemblées derrière la bannière de la section montréalaise de l’IWW (Syndicat industriel des travailleuses et travailleurs) ont été escortées par l’escouade urbaine du SPVM en raison de leur appartenance à des groupes politiques ou aux symboles qu’ils et elles affichaient. Rappelons que le SPVM a été l’objet de multiples critiques, entre autre par l’ONU en 2005 et Amnistie Internationale en 2012, pour ses tactiques brutales envers des militant-e-s lors de manifestations. À ce premier cas de profilage s’ajoute un second, celui du service d’ordre de la manifestation. Cet incident, loin d’être isolé, rappelle l’importance de lutter contre cette forme d’oppression systématique subie par des groupes qui sont, pour la plupart, déjà marginalisés. Il est nécessaire en tout temps que les exploité-e-s soient solidaires.
Toute personne voulant déposer un témoignage sur les abus policiers, juridiques, médiatiques ou organisationnels est d’ailleurs invitée à le faire à la commission populaire sur la répression politique (https://www.cprp.info/participer).