« Ce secours humanitaire ne libère pas les marques occidentales, les employeurs locaux et le gouvernement du Bangladesh de leur obligation de dédommager les 2 500 travailleurs blessés et les familles des plus de 600 travailleurs tués au cours de la catastrophe du 24 avril », rappelle M. Neumann.
Le 1er mai, le Syndicat des Métallos s’est joint à d’autres syndicats et groupes de pression canadiens, notamment le Maquila Solidarity Network, pour presser Galen Weston, président du conseil de Loblaw, propriétaire de la marque Joe Fresh, de négocier un dédommagement juste pour les travailleurs et de prendre des mesures immédiates pour faire en sorte que des tragédies évitables comme celle-ci ne se reproduisent plus.
Le Fonds humanitaire des Métallos est une organisation caritative enregistrée qui se consacre principalement à des projets de développement et à des opérations de secours d’urgence dans des pays en voie de développement. Il vient aussi en aide aux collectivités canadiennes en difficulté. Les membres du Syndicat des Métallos y contribuent par l’intermédiaire de clauses incluses dans les conventions collectives. Dans certains cas, des contributions de contrepartie sont versées par les employeurs.