Ces sous-comités devaient permettre d’orienter le processus de restructuration des régimes de retraite à partir de quatre principes, soit : l’équité intergénérationnelle, la capacité de payer des contribuables, la protection des rentes des retraités et le principe de la vérité des coûts. Sans nier les objectifs fondamentaux de cette démarche, le Réseau FADOQ conclut que le cadre mis en place n’est plus optimal ni favorable au processus de négociation mis de l’avant au départ.
« Certes, l’exercice de consultation est louable. Mais, le Réseau FADOQ considère qu’à titre d’observateur, il ne peut y jouer son rôle convenablement et préfère se retirer pour garder toute son indépendance. Nous demeurerons à l’affût de ce dossier crucial puisqu’il en va de la qualité de vie adéquate de nos membres, les aînés d’aujourd’hui et de demain, comme en fait foi d’ailleurs notre demande de retrait du projet de loi no 3 dans sa forme actuelle, parce qu’il contribuerait indéniablement à l’appauvrissement des aînés. Les conséquences des décisions prises aujourd’hui resurgiront tôt ou tard », prévient Maurice Dupont, président du Réseau FADOQ.
Nul ne peut ignorer le bouleversement démographique auquel est confronté le Québec. Dans ce contexte inquiétant, le débat ne peut se limiter uniquement aux régimes de retraite à prestations déterminées et à des solutions à court terme. Le Réseau FADOQ réclame donc, avec insistance, une politique nationale du vieillissement qui permettrait l’élaboration de politiques et d’orientations selon une vision à long terme reflétant la réalité d’un Québec vieillissant et de ses conséquences afin d’assurer une qualité de vie adéquate pour tous.