Édition du 21 octobre 2025

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Amérique centrale et du sud et Caraïbes

Les droits souverains des héritiers légitimes de Dessalines sur l’île d’Haïti ne sont pas négociables.

Chaque jour, les fils et les filles d’Haïti sont contraints de fuir pour sauver leur vie.

Plus de 1,3 million de personnes seraient actuellement déplacées par la violence, soit le nombre le plus élevé de l’histoire d’Haïti, selon un récent rapport des Nations Unies. Face à cette catastrophe, Solidarité Québec-Haïti (SQH) tient à rappeler que les droits souverains des héritiers légitimes de Dessalines sur l’île d’Haïti ne sont pas négociables.

Si aujourd’hui, il n’y a pas d’autorité légitime en Haïti, alors que les terroristes se nourrissent du sang du peuple, ce n’est pas une malédiction qui nous frappe. Des terroristes sanguinaires, des politiciens corrompus, un réseau de mafias économiques de mèche avec une occupation militaire étrangère ont complètement détruit l’Etat.

À l’origine de ce chaos sans fin, il y a une invasion militairemenée par les États-Unis, la France et le Canada le 29 février 2004. Cet horrible crime multinational a ensuite été consolidé par 21 ans d’occupation étrangère d’Haïti, soutenue par les Nations unies.

C’est avec consternation que nous constatons l’audace des criminels malveillants qui continuent d’opérer au niveau national et international, offrant au peuple haïtien toujours plus de poison, censé guérir un fléau qu’ils ont eux-mêmes créé. Le fait que le gouvernement de Mark Carney prétende apporter de l’aide à Haïti alors que le Canada est assis sur une pile de documents, y compris des preuves recueillies sur de puissants criminels présumés de tous bords, est une véritable tragicomédie. En effet, de nombreux ressortissants haïtiens, parmi lesquels des politiciens, des hommes d’affaires et des chefs de gangs, sont accusés par le gouvernement canadiend’alimenter le réseau terroriste « Viv Ansanm ». Parmi eux : Michel Martelly, Gilbert Bigio, Reynold Deeb, Izo (Johnson André), Dimitri Hérard, Jimmy Cherizier (Babekyou), Vitelhomme Innocent, André Apaid, et bien d’autres.

Si ces accusations ne servent pas uniquement à faire bonne figure, le système judiciaire canadien, haïtien et la justice internationale doivent se mobiliser de manière appropriée afin que la société puisse utiliser ces preuves contre les présumés criminels et en faveur des victimes. Il est grand temps que tous les biens associés aux réseaux terroristes soient nationalisés et deviennent la propriété de l’État haïtien.

Jusqu’à ce que justice soit faite, SQH déclare : A bas l’impérialisme sous toutes ses formes ! – même lorsque des hypocrites sournois figurent parmi les coupables.

SQH rappelle que les principes fondamentaux suivants sont absolument non négociables :

1.Le peuple haïtien exige que tous les vautours étrangers soient expulsés et exclus des affaires haïtiennes. Laissez les Haïtiens respirer !

2.Seuls les Haïtiens ont le droit de choisir des dirigeants légitimes pour leur pays, et cela doit se faire pacifiquement. Aucune marionnette, aucun traître, aucune cinquième colonne imposée par d’autres ne doit être tolérée, quelle que soit la couleur de leur peau.

3.Qu’il s’agisse de criminels associés aux Nations Unies, à l’OEA, de mercenaires « à la peau noire et au masque blanc » du Kenya ou d’ailleurs, de mercenaires blancs racistes qui ont signé des contrats illégaux avec des « leaders » illégaux imposés de l’étranger en Haïti, de l’Institut Macaya, d’Erik Prince, ou d’autres criminels associés… Le peuple haïtien jette tous ces projets diaboliques dans les toilettes.

Que chacun, y compris le gouvernement du Canada, en prenne acte : le temps des projets néocoloniaux et des complots racistes contre le peuple haïtien est révolu.

Enfin, Solidarité Québec-Haïti continue d’exiger que le Canada se retire du club impérialiste appelé« Core Group« . Le Canada doit soutenir un embargo mondial efficace sur les armes américaines qui alimentent le terrorisme dans les Caraïbes, en particulier en Haïti. Le Canada doit adopter une politique étrangère courageuse, indépendante des États-Unis et surtout respectueuse de la souveraineté d’Haïti. Nous exigeons des restitutions et des réparations de la part des gouvernements de tous les pays du Core Group, des Nations Unies et de l’OEA pour les multiples crimes qu’ils ont commis à l’encontre du peuple haïtien.

– 5 septembre 2025 –

Pour plus d’informations, contactez-nous :

Solidarité Québec-Haïti
Facebook Twitter : Solidarité Québec-Haïti
Courriel : solidaritekebekayiti@gmail.com

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