L’activité s’articule cette année autour du thème : Libérons nos corps, notre Terre et nos territoires.
La présidente de la CSQ soutient que cette marche prend un sens tout particulier cette année alors que les femmes, notamment les travailleuses du secteur public, sont particulièrement affectées par les mesures d’austérité imposées aveuglément par le gouvernement de Philippe Couillard à Québec et le gouvernement de Stephen Harper à Ottawa.
« Sous le couvert de la poursuite de l’équilibre budgétaire et du déficit zéro, les gouvernements adoptent des mesures budgétaires, coupes et compressions, qui font spécialement mal aux femmes, dont celles qui sont monoparentales, à faible revenu, occupant des emplois précaires. Ces gouvernements se cachent derrière de faux prétextes économiques pour bafouer nos droits, l’égalité et la justice sociale », dénonce Louise Chabot.
Des gains important depuis 20 ans
Elle rappelle que depuis la marche historique Du pain et des roses, qui célèbre cette année son 20e anniversaire, la lutte pour une société plus juste et égalitaire a pris de l’ampleur et que des gains importants ont été obtenus. « Pensons, notamment, à la Loi sur l’équité salariale et à la politique familiale du Québec. Mais il faut poursuivre dans la même voie », ajoute la présidente de la CSQ.
Un important appel à la résistance
Malheureusement, ces pas importants qui ont été faits par le passé et ces autres qui sont encore à venir, sont maintenant remis en question par des gouvernements plus enclins à plaire au patronat et aux lobbys de droite qu’à défendre la justice sociale.
« Dans ce contexte, l’appel à la résistance lancé par la Marche mondiale des femmes contre la destruction sociale et environnementale prend tout son sens. Nous ne pouvons pas demeurer silencieux et inactifs pendant que des élus irresponsables détruisent notre filet social et les services publics que nous nous sommes donnés pour assurer un mieux-vivre et un bien-être à tous. Nous ne devons pas laisser à ces gouvernements seuls le pouvoir de déterminer dans quel type de société nous allons vivre. Nous avons nous aussi notre mot à dire et nous devons nous faire entendre en résistant et en marchant ensemble demain », affirme Louise Chabot.
Elle termine donc en invitant la population, dont les membres des syndicats de la CSQ, à venir en grand nombre demain à Trois-Rivières pour participer à cette Marche mondiale des femmes au Québec.