Édition du 11 mars 2025

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Négociations du secteur public

Négociation de l'unité fonction publique - Les délégués du SPGQ entérinent une tournée de vote de grève

QUÉBEC, le 26 sept. 2015 - Les délégués du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) ont entériné une tournée de vote pour obtenir un mandat de grève. Cette décision est la conséquence de l’inflexibilité de la partie patronale à la table de négociation de l’unité fonction publique.

« Jusqu’à présent, nous avons rencontré l’employeur à de nombreuses reprises. Les négociations sont au point mort, car la partie patronale demeure inflexible et refuse de discuter de nos demandes, même celles n’ayant aucune incidence budgétaire pour les finances publiques. Elle reste ferme sur sa volonté de réduire notre rémunération globale, y compris notre rente de retraite. Devant une attitude aussi intransigeante, à la suite de l’échec de la médiation, le SPGQ se tient debout et part en tournée de vote de grève », explique Richard Perron, président du SPGQ.

Les délégués du SPGQ ont approuvé des mandats de grève incluant un mandat de grève ciblée de courte, de moyenne et de longue durée. Ils ont également appuyé un mandat de grève générale de trois jours pouvant être pris en minutes ou en heures, de même qu’un mandat de grève générale illimitée pour des grèves de soir et de fin de semaine.

« Nos membres sont insultés par la mauvaise foi de la partie patronale, c’est pourquoi le SPGQ leur propose un mandat de grève large », indique M. Perron. La tournée de vote du SPGQ se tiendra du 13 octobre au 6 novembre. Les professionnels du SPGQ pourraient ainsi se prévaloir de leur droit de grève dès le 18 novembre.

Rappelons que le Conseil du trésor demande aux employés de l’État un gel salarial de deux ans, puis une faible augmentation de 1 % par année pendant 3 ans. À cela s’ajoutent la réduction de cinq jours de congé de maladie annuels et l’augmentation de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans.

« Le gouvernement croit pouvoir faire des économies sur le dos de ses professionnels. Désormais, le gouvernement va réaliser qu’il lui en coûtera cher de prendre nos membres pour des idiots en rognant sauvagement et arbitrairement leurs conditions de travail », conclut M. Perron.

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