« Le réseau de la santé et des services sociaux craque de toutes parts et le gouvernement refuse toujours de discuter de solutions sérieuses pour régler les problèmes de surcharge de travail et de pénurie de main-d’œuvre. Ça n’est pas normal qu’après un an de négociation, une crise sanitaire mondiale qui a démontré la nécessité d’un réseau public de santé et de services sociaux solide, deux rapports préliminaires sur la protection de la jeunesse et la reconnaissance par le premier ministre d’un grave manque dans les services en santé mentale, on doive en arriver à envoyer un S.O.S. à la présidente du Conseil du trésor » dénonce la présidente de l’APTS, Andrée Poirier.
Rappelons que les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars et qu’aucune offre concrète n’a été faite par le gouvernement depuis le mois de juin. Pour l’APTS, il s’agit d’un manque de reconnaissance déplorable pour les salarié·e·s qu’elle représente dans une centaine de professions. Pour couronner le tout, les primes accordées pour reconnaître l’engagement des travailleuses et travailleurs du réseau sont toujours refusées à plusieurs, dont les personnes technologistes médicales et techniciennes de laboratoire diplômées, responsables de l’analyse d’échantillons potentiellement contaminés, ainsi que technologues en imagerie médicale, médecine nucléaire, radio-oncologie et électrophysiologie médicale, qui sont couramment en contact avec des personnes infectées ou pouvant l’être.
« Il n’y pas de fumée sans feu. Nous envoyons un S.O.S. car nos membres sont brûlé·e·s et épuisé·e·s, mais c’est l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux qui est en péril. Mme Lebel doit entendre les cris de détresse du personnel et donner les mandats nécessaires à ses personnes négociatrices pour mettre en place d’importantes mesures d’attraction et de rétention, c’est vital ! », conclut Andrée Poirier.
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