Selon l’article publié dans La Presse ce matin, la ministre dit vouloir régler le problème des longs délais d’attente. Les délais de la Régie sont en effet un important problème pour les locataires, comme l’a démontré l’étude de chercheurEs du Collectif de recherche et d’action sur l’habitat dévoilée hier. Or, plusieurs autres problèmes font obstacle à l’accès à la justice pour les locataires. Selon le RCLALQ, la ministre doit entreprendre une réforme globale de la Régie du logement.
Dans le cadre de sa campagne « Justice pour les locataires : Réformons la Régie du logement », le RCLALQ revendique notamment :
– Que la Régie cesse l’expulsion massive de locataires pour non-paiement de loyer en favorisant des solutions alternatives (entente de paiement) ;
– Que la Régie assure réellement la protection du parc de logements locatifs et du droit au maintien dans les lieux des locataires ;
– Que la Régie contrôle véritablement les loyers ;
– Que les causes urgentes soient entendues dans un délai de 72 heures et que toute autre cause soit entendue par ordre d’ouverture dans un délai maximum de trois mois ;
– Que les services de la Régie soient gratuits et facilement accessibles partout au Québec ;
– Que le service d’information de la Régie soit adapté à la vulnérabilité des ménages locataires (pauvreté, violence, santé mentale, analphabétisme, etc.) ;
– Que la Régie donne pleine assistance aux locataires et que les juges facilitent la compréhension des procédures.
Le RCLALQ met au défi la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, de transformer en profondeur la Régie du logement pour la rendre enfin juste et accessible pour l’ensemble des locataires.
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