Les insurgéEs du logement à Rouyn-Noranda est un collectif d’anonymes qui militent pour l’expropriation des parasites et la socialisation totale du parc locatif. Le logement est un besoin de base et un droit reconnu par les chartes universelles. Personnes devrait se faire du cash sur la misère du pauvre monde.
Pendant que les élites détruisent nos quartiers pour préserver les profits d’une fonderie toxique, nous, habitant·es, militant·es, et allié·es, construisons des espaces de vie, de dignité et de lutte.
« Glencore, avec la complicité de l’État, veut vider un quartier entier sous prétexte de "protéger la population"... tout en continuant à empoisonner l’air. Ils détruisent des maisons pendant que des milliers de personnes dorment dans la rue ou s’entassent dans des logements insalubres. »
– Luca Mancone, membre du collectif des insurgéEs du logement à Rouyn-Noranda.
Dans une époque marquée par la pire crise du logement du siècle, cette démolition organisée est une attaque contre nous.
Aujourd’hui, nous disons non. Nos vies valent plus que leurs profits.
Aujourd’hui, on fait la fête dans les ruines de leur absurdité.
Bienvenue à la surprise party chez Glencore !
Ce n’est pas une simple action de protestation : c’est une réappropriation. Nous ne demandons pas l’autorisation de vivre — nous la prenons. À travers ce squat symbolique, nous affirmons que chaque maison doit être un foyer, pas un actif financier ; les maisons doivent appartenir aux gens, pas aux corporations ultraviolentes ; la justice sociale et écologique exige la fin du capitalisme extractiviste.
La campagne du FRAPRU : La clé, c’est le logement social revendique que le gouvernement du Québec investisse massivement afin que le logement social atteigne 20 % du parc locatif d’ici 15 ans. Cela passe par le financement de 10 000 nouveaux logements sociaux par an, sous forme de coopératives, d’OSBL et de logements publics, hors du privé et de la logique de profit. Nous nous joignons à cette revendication largement insuffisante.
Par ailleurs, nous tenons à pointer le racisme de François Legault qui met la faute de la crise du logement sur l’immigration alors qu’il a lui même coupé le programme AccèsLogis qui finançait la construction de logements sociaux. « Fuck you crisse de mononc’ raciste à’marde t’est un esti de trou de cul ! » -Samuel Touchette, membre du collectif des insurgéEs du logement à Rouyn-Noranda
Un rassemblement de quartier a eu lieu ce soir autour d’un BBQ autogéré, il reste de la bonne bouffe véganne et le four est encore chaud, venez-nous rejoindre ! C’est une excellente occasion de se retrouver, de jaser, de rêver à d’autres mondes possibles — sans Glencore, sans patrons, sans police, sans frontières.
La Zone Tampon devient aujourd’hui une Zone de Liberté : émancipée du contrôle corporatif, où l’imaginaire anarchiste s’incarne dans des gestes concrets de résistance et de soin collectif.
Nous appelons à la solidarité.
Nous appelons à la révolte.
Nous appelons à l’occupation de chaque centimètre de territoire abandonné à la spéculation, à la pollution et au profit.
Un logement pour toutes et tous. Une vie digne, hors du capital.
– Collectif des insurgé·es du logement à Rouyn-Noranda
(En lutte avec le FRAPRU et toutes celles et ceux qui refusent de se soumettre)
******
Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d’avoir accès aux articles publiés chaque semaine.
Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d’avoir accès à ces articles.
Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :
Un message, un commentaire ?