Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche
Les reculs politiques ou électoraux comportent un côté positif : ils peuvent donner l’occasion à un parti de se renouveler et de rebondir. Encore faut-il qu’il sache saisir l’occasion qui se présente à lui. C’est le cas du Nouveau Parti démocratique en ce moment.
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) se présente comme le parti de la justice sociale, de la redistribution équitable des ressources produites, comme le défenseur de la classe ouvrière et le garant de la protection de l’environnement.
Les sondages n’ont pas cessé de confirmer la débandade électorale du Nouveau Parti démocratique (NPD).
Comme il fallait s’y attendre, Donald Trump reprend à son compte une idée reçue dans la plupart des cercles politiques américains : pour justifier leur tentative de réduire l’indépendance des universités et leur liberté intellectuelle, lui et son entourage ont recours à l’argument aussi faux (…)
Il y a quelque chose d’irréel à voir évoluer le Nouveau Parti démocratique (NPD). Son leader Jagmeet Singh fait figure d’égaré dans l’immense joute électorale qui se déroule en ce moment. Il s’est replié sur les thèmes traditionnels du parti, qui tournent autour de la justice redistributive (…)
L’antagonisme politico-commercial canado-américain qui se déroule sous nos yeux à vitesse accélérée possède quelque chose de caricatural.
Comme l’histoire offre de ces retournements qui expriment les contradictions d’un pays, on assiste en ce moment à un grand mouvement, élites politiques et électorat confondus, de résistance d’inspiration nationaliste face à l’offensive tarifaire de la présidence américaine, mouvement renforcé (…)
Cette perpétuelle question continue désespérément à se poser : la paix entre Palestiniens et Israéliens est-elle possible ? Au moins, un cessez-le-feu durable s’avère-t-il concevable ?
Le retour à la présidence de Donald Trump illustre parfaitement un propos de Karl Marx qui disait essentiellement ceci l’histoire se répète en deux temps, la première fois comme une tragédie et la seconde fois comme une farce.
Le récent cessez-le-feu conclu entre Israël et Gaza prélude-t-il à une paix durable, c’est-à-dire à la fin du conflit israélo-palestinien ou ne constitue-t-il qu’une trêve entre les deux peuples ennemis ? Sa fragilité et sa complexité sont de mauvais augure pour la suite des choses.
Quel est le lien entre les deux ? La seconde existe-t-elle seulement ? Non bien sûr, puisque la nation palestinienne ne dispose pas encore d’État (on ne peut qualifier ainsi la faiblarde Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas qui ne contrôle de 20% de la Cisjordanie, et ce, sous haute (…)
Ce qu’on appelle la démocratie américaine serait-elle menacée par une éventuelle arrivée de Donald Trump au pouvoir le 5 novembre prochain ? C’est le sentiment général dans les milieux progressistes et de gauche ; même au delà de ces cercles, on s’inquiète de cette possibilité.
