« L’état de l’industrie de l’information au pays, tant dans les médias écrits qu’en radiodiffusion, exige une attention immédiate de la part du nouveau gouvernement libéral à Ottawa », a affirmé le président national d’Unifor, Jerry Dias.
« Un public informé est à la base d’une société démocratique. Le Canada a besoin d’une solide industrie des nouvelles pour que le public soit informé au moment d’élire ses dirigeants. »
Unifor représente des journalistes et d’autres employés des journaux de Postmedia à Ottawa et à Vancouver, ainsi que dans des journaux à Edmonton et à Calgary, où les salles de nouvelles seront fusionnées. Dans une note de service envoyée aux employés, l’entreprise a annoncé la suppression de 90 emplois.
L’annonce d’aujourd’hui, conjuguée avec la crise qui touche l’industrie de la télédiffusion dans la foulée des règles discutables du CRTC sous le gouvernement Harper, montre qu’une attention urgente doit être accordée à l’état de l’industrie des nouvelles au Canada.
Les seuls grands quotidiens au Canada anglais qui ne sont pas sous la propriété de Postmedia sont le Toronto Star, le Globe and Mail et le Winnipeg Free Press.
« C’est une énorme concentration du contrôle des médias aux mains de quelques entreprises, a déclaré Jerry Dias. La centralisation de la cueillette des nouvelles et des opinions, y compris des nouvelles locales, ne contribue pas au débat national qui aide à bâtir une démocratie fonctionnelle. »
« Notre démocratie souffre chaque fois qu’une voix s’éteint. »







