« Si votre objectif est d’améliorer un service public, alors la privatisation est le moyen le plus rapide d’échouer, a déclaré la présidente nationale d’Unifor, Lana Payne. La privatisation des infrastructures essentielles du Canada, comme nos aéroports, risque d’avoir pour conséquences d’accorder la priorité aux bénéfices au détriment de la sécurité publique, d’enlever l’obligation de rendre des comptes au public et, comme un grand nombre de travailleuses et de travailleurs d’aéroport le savent, d’abaisser les salaires et les conditions de travail. »
L’énoncé de politique du gouvernement ne modifie pas le modèle de gouvernance déjà en place ni aucune loi, mais il décrit explicitement comment les aéroports peuvent conclure des partenariats avec des entités privées afin de privatiser davantage les activités visées par la législation actuelle.
Unifor encourage les administrations aéroportuaires à ne pas donner suite aux mesures supplémentaires visant à privatiser les aéroports du Réseau national des aéroports.
« Nous traversons une crise nationale, alors que la souveraineté même du Canada est menacée, et le gouvernement propose de vendre une plus grande partie de nos infrastructures de transport ? a poursuivi Mme Payne. La privatisation n’est pas de l’argent gratuit, car nous la remboursons toujours avec les intérêts et, souvent, avec des regrets. Le moyen le plus efficace d’éviter de futurs remords associés à la privatisation est de ne pas vendre aujourd’hui nos infrastructures publiques. Dites non à la privatisation, tout simplement. »
Les neuf changements proposés par la Charte d’Unifor sur les droits et libertés des travailleuses et travailleurs du transport aérien pour améliorer les conditions de travail se solderont directement par une meilleure expérience de voyage.
Unifor représente 16 000 membres dans le secteur de l’aviation au Canada.
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