Cette mobilisation fait suite à l’annonce de 300 mises à pied chez PACCAR. Rappelons que ces mises à pied, annoncées la semaine dernière, s’ajoutent aux 175 pertes d’emplois annoncées en juillet dernier, sans compter les 250 de décembre, liées à la fermeture du quart de soir. En moins d’un an, le décompte s’élève maintenant à environ 725 mises à pied.
Unifor demande au gouvernement du Québec d’utiliser sans délai les leviers dont il dispose pour prioriser l’achat de camions fabriqués au Québec par les sociétés d’État, ministères, municipalités, corps policiers et autres organismes publics, afin de stabiliser la production et préserver le savoir-faire industriel. Ces mesures contribueraient à regarnir rapidement le carnet de commandes de PACCAR et à protéger les emplois.
« Le message est simple : le gouvernement doit agir maintenant. Si les ventes aux États-Unis se replient, c’est ici qu’il faut regarnir le carnet de commandes par l’achat local et des mesures de soutien ciblées. Chaque journée compte pour éviter des pertes d’emplois durables. Protégeons notre expertise industrielle, construite au fil de décennies » a affirmé Daniel Cloutier, directeur québécois d’Unifor.
Unifor demande également au gouvernement fédéral de faire comme dans le secteur automobile et de mettre en place des quotas réciproques d’importation au Canada des camions Kenworth, Peterbilt et DAF de Paccar. Cette mesure permettrait aux camions fabriqués au Québec de compétitionner sur les marchés publics.
Unifor réitère sa disponibilité à collaborer avec toutes les parties prenantes pour sécuriser les emplois, soutenir les personnes touchées et assurer la pérennité de la production au Québec.

 

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