Algérie : une jeunesse contre le pouvoir
Avec « Algérie, mon amour », diffusé ce mardi 26 mai, et en replay pendant un mois, sur le site de France 5, Mustapha Kessous rend compte du Hirak qui secoue le pays. Un documentaire grave et heureux.
Avec « Algérie, mon amour », diffusé ce mardi 26 mai, et en replay pendant un mois, sur le site de France 5, Mustapha Kessous rend compte du Hirak qui secoue le pays. Un documentaire grave et heureux.
Depuis le début de l’épidémie, malgré l’interruption des manifestations du Hirak le vendredi, les autorités accentuent les contrôles et les arrestations de journalistes, militants et facebookers.
A chaque président sa Constitution. Ainsi le veut la tradition algérienne. « Abdelmadjid Tebboune a été mal élu en décembre au terme d’un scrutin largement boycotté par la population, rappelle le politologue Belkacem Benzenine. Le référendum qui doit accompagner les changements constitutionnels (…)
Les disponibilités en eau courante ont diminué de 60 % depuis quarante ans en Afrique du Nord. La modification de la pluviométrie liée au réchauffement climatique, le mauvais entretien du réseau et l’insuffisance d’infrastructures d’épuration sont en cause dans cette impasse inquiétante, (…)
Pendant que les médias et l’opinion algérienne privilégient le coronavirus, une série de changements frappe l’appareil politico-militaire. Voulus par le président Tebboune, ils sont parfois difficiles à déchiffrer.
Le confinement, comme le déconfinement partiel, brouille complètement la visibilité des citoyenEs. Des décisions incohérentes sont prises par un exécutif bureaucratique et autoritaire sans projet ni pour la société ni pour l’économie, avec une gestion de l’urgence dans l’opacité et une (…)
L’épidémie du coronavirus a été annoncée par les autorités compétentes en Algérie le 25 février. Les citoyens, dans un esprit hirakiste, ont suppléé la défaillance de l’État en produisant des masques, des sas de désinfection et autres caissons hermétiques pour le transport de malades. Derrière (…)
La pandémie du coronavirus n’est plus uniquement une crise sanitaire qui guette l’humanité entière, elle a des conséquences immédiates sur nos économies, de facto sur le « marché » du travail.
Pandémie oblige, les manifestations du vendredi sont suspendues en Algérie. Le pouvoir, fidèle à lui-même, profite de la situation pour réprimer avec plus de violence encore les militant-es du Hirak. Les peines de prison pour avoir manifesté ou rendu compte de la mobilisation dans la presse, (…)
Karim Tabbou, figure du Hirak en Algérie, qui venait de purger sa peine de prison, s’est vu condamner à nouveau à de la prison ferme. Un large ensemble de collectifs pour la démocratie condamne la « mise à mort programmée d’un militant politique », demande la fin de cet acharnement judiciaire (…)
57e Vendredi 20 mars 2020. 12h05. En sortant de la maison, nous passons devant la mosquée du quartier. Cadenassée. Un silence religieux entoure ces lieux, qui sont d’ordinaire très animés à cette heure-ci.
Une suspension pour le bien de tous… En raison des menaces liées à l’épidémie de coronavirus, le 20 mars 2020 a donc été le premier vendredi sans manifestations populaires depuis le 22 février 2019, date du déclenchement du Hirak. Une décision qui, au final, rencontre l’adhésion d’une population (…)
Cet entretien avec Hocine Belalloufi a été réalisé par Luís Leiria publié le 25 février en portugais sur le site Esquerda.net, et fait suite à plusieurs contributions de sa part publiées sur le site de Contretemps.
Alors que la question de savoir s’il faut ou pas sortir pour cause de coronavirus, surtout après que l’Algérie ait enregistré ses deux premiers décès, fait rageusement débat sur les réseaux sociaux, le hirak n’a pas dérogé à son rituel contestataire du vendredi, avec des défilés massifs (…)
Le 55e mardi (10 mars 2020) des étudiants. Il est 10h30. La place des Martyrs grouille de monde sous un soleil tiède. Nous retrouvons nos amis journalistes et photographes qui sont abonnés au hirak.
En Algérie, la mobilisation populaire ne faiblit pas. Pour tenter de faire croire le contraire et de la contrer, le régime et sa police politique multiplient fake news et actions de désinformation. Mais le peuple n’est pas dupe. L’association Algeria-Watch publie sur la question deux articles (…)
Environ 2000 personnes, principalement des citoyens de tout bord venus soutenir, comme tous les mardis, la communauté universitaire, ont battu le pavé, hier, mardi 3 mars, dans les rues de la capitale. Le cortège s’est ébranlé aux coups de 10h55 à partir de la rue de Bab El Oued, dans la (…)
Alger, 6 mars 2020. 55e vendredi du hirak populaire. 12h30. Des clameurs montent du côté de la rue Khelifa Boukhalfa, près de la mosquée Errahma.
Le ton a été donné sur les réseaux sociaux, où des dizaines de vidéos sont postées sous le hashtag « le 8 Mars n’est pas une fête » et dans lesquelles des femmes expliquent les raisons pour lesquelles la lutte des Algériennes doit se poursuivre.
La lutte des femmes est avant-gardiste vu qu’elles sont victimes d’une double oppression aujourd’hui : celle du pouvoir et de ses lois et celle de la société et de ses convictions conservatrices.
« N’offrez pas de fleurs, le 08 Mars n’est pas la Saint-Valentin », gronde une bannière brandie par une manifestante qui paradait, hier, dans les rues d’Alger. Sur d’autres pancartes, on peut lire ce même message : « On n’est pas venues faire la fête, on est venues pour que vous partiez ».
19 février 2019-19 février 2020, déjà une année est passée depuis le début du processus révolutionnaire en cours. Jamais le pays n’a connu dans son histoire et dans le répertoire des mouvements sociaux, un mouvement populaire aussi dense et qui dure autant dans le temps. Un mouvement (…)
Alger, 25 février 2020. 53e mardi des étudiants. Dans la ferveur des célébrations de l’An I du hirak, et en droite ligne des manifestations de cette semaine, en l’occurrence celles du vendredi 21 et du samedi 22 février, c’est au tour des hirakistes des campus de célébrer le premier anniversaire (…)
Alger, 28 février 2020. 54e vendredi du hirak populaire. 12h15. Alger s’anime peu à peu. Devant l’antenne du Croissant-Rouge, à proximité de la rue Mulhouse, des secouristes se préparent en prévision de la manif’ hebdomadaire.
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...