Les travaux pour détourner la rivière Ouiatchouan vers une centrale hydroélectrique ont été entrepris bien que toutes les autorisations nécessaires n’aient pas encore été émises.
Les promoteurs de ce projet ont fait fi de l’opinion de la population qui est majoritairement opposée à ce projet. Le harnachement de la rivière Ouiatchouan implique un contrat de vente d’électricité à Hydro-Québec qui coûtera à cette dernière 80 millions de dollars en 20 ans.
Le projet de Val-Jalbert va détruire un joyau, la deuxième attraction touristique de la région. De plus, le projet ne respecte pas la Politique des Débits Réservés Écologiques qui exige la libre circulation du poisson. Selon l’étude d’impact, il resterait moins de 2 centimètres d’eau dans la rivière asséchée, empêchant toute circulation des poissons entre les bassins, ce qui est complètement contraire à la Politique et évidemment très néfaste au niveau écologique.
Les seuls gagnants dans ce projet sont encore une fois les actionnaires d’une firme d’ingénierie, en l’occurrence BPR. La première ministre Pauline Marois soutient ce projet, montrons-lui en grand nombre que nous n’en voulons pas. Le camping de Val-Jalbert est situé près de la route 169, entre Chambord et Roberval.
Avec la participation de la Coalition pour la Sauvegarde de la Ouiatchouan à Val-Jalbert (CSOV), Greenpeace Québec, l’Union pour la conservation du lac St-Jean, Fondation Rivières, le Mouvement des Québécois.