« Le Québec regorge de ressources naturelles, mais nous ne les exploitons pas de façon optimale. Nous sommes l’Arabie saoudite de l’énergie propre. Nous avons tous les atouts, collectivement, pour nous tailler une place de choix dans l’économie mondiale. Les opportunités sont là, pour que nous nous enrichissions comme peuple. Plus d’emplois de qualité, plus de développement durable... Il faut innover et utiliser notre immense potentiel pour nous tailler une place de choix dans l’économie mondiale », explique le premier président de la FIM, Alain Lampron.

La FIM préparera donc une plateforme pour défendre un autre modèle de développement économique qui profitera davantage aux travailleuses et aux travailleurs. Il y sera beaucoup question d’économie, d’exploitation des ressources naturelles, de mise en valeur des sources d’énergie renouvelable, de renouvellement de la main-d’œuvre et d’environnement. Elle tentera d’y rallier la population pour amener les gouvernements à prendre résolument le virage vert.

« Nous savons tous que l’ère du pétrole bon marché est révolue. Chaque année, les Québécois envoient 14 milliards de dollars à l’étranger pour subvenir à leurs besoins en carburant. Il faut voir à long terme, et nos gouvernements ont la responsabilité de mettre en place des politiques industrielles et énergétiques cohérentes, créatrices de richesse pour notre société et responsables sur le plan environnemental.

C’est ça aussi, le rôle de l’État, donner l’impulsion nécessaire pour que le développement économique se fasse pour le bien de notre nation, à long terme ».

Non seulement le Québec dispose-t-il d’un immense potentiel énergétique grâce à l’hydroélectricité, mais le pays est également considéré comme l’un des meilleurs endroits au monde pour l’énergie éolienne.

La FIM revendiquera d’ailleurs une politique nationale du développement de l’énergie éolienne, un secteur d’avenir pour l’industrie manufacturière. Quant à nos forêts boréales, exploitées intelligemment, elles constituent également une grande ressource énergétique, pensons à la biomasse. En ce qui a trait aux ressources naturelles, la FIM croit qu’elles pourraient être mieux exploitées si on les transformait davantage ici et que l’État veillait à ce que toute la population bénéficie de cette richesse.

Place aux jeunes


Le comité des jeunes de la FIM organisera dans les prochains mois une journée de réflexion sur la place des jeunes dans les milieux de travail. Il sera question des enjeux qui sont les plus chers aux jeunes et de la meilleure façon de les intégrer et d’assurer une relève syndicale.
Enfin, le congrès a également adopté des résolutions visant à renforcer la vie syndicale et à promouvoir la syndicalisation dans certains milieux de travail, notamment la fabrication de maisons usinées, le béton, les mines, l’éolien et la sylviculture.

À propos de la FIM


La Fédération de l’industrie manufacturière-CSN regroupe quelque 320 syndicats représentant 30 000 travailleuses et travailleurs d’usines et dans l’exploitation des ressources naturelles. Elle est une des huit fédérations composant la CSN. Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux compte aujourd’hui 300 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activité.