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Syndicalisme

Cols Bleus de Montréal : réponse aux allégations sur le vote d'appui à la Présidente

MONTRÉAL, le 14 janv. 2017 - Le syndicat des Cols Bleus regroupés de Montréal SCFP 301/FTQ désire corriger et commenter certaines allégations parues dans certains médias au lendemain du vote de confiance en faveur de sa présidente, Mme Chantal Racette. 

Rappelons qu’à l’issue de ce vote, Mme Racette a obtenu la faveur de 66% des membres du syndicat qu’elle dirige depuis maintenant 20 mois et qui ont exercé leur droit de vote.

Ainsi, le syndicat déplore les propos de M. Luc Bisson, lequel n’est pas, comme le rapportent certains médias l’un des membres du comité exécutif du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) auquel est affilié notre syndicat, mais bien un directeur de notre section locale élu sous la bannière de l’opposition. « De prétendre que le vote d’hier qui fut étalé sur 14 heures, constituait une mascarade, est une insulte pour les 914 cols bleus qui se sont déplacés pour exercer leur droit démocratique d’exprimer leur opinion de même que pour les sept membres du panel indépendant qui ont supervisé le vote et qui ont conclu qu’il était dénué d’irrégularités », a déclaré Monsieur André Lepage attaché de la présidente.

Le syndicat trouve par ailleurs surprenant que les dissidents réfèrent au peu de taux de participation du vote d’hier, soit 14%, alors qu’ils considèrent représentatif le vote de confiance ayant eu lieu le 10 décembre 2016 qui ne regroupait que 4% des membres. Au contraire, quand on compare à la participation à nos assemblées générales statutaires ou encore aux 3,500 à 3,800 membres en règle qui participent à nos élections générales triennales qui ont lieu après une longue campagne électorale où tous les candidats sollicitent leur votes et où ils ont l’avantages de bénéficier d’une heure sur leur temps de travail pour le faire, nous croyons pouvoir dire que ce fut une opportunité très démocratique.

Le syndicat trouve également ironique que les dissidents soulèvent des questions de procédure statutaire pour désavouer le résultat d’un vote démocratique de confiance en faveur de la présidente alors que ceux-ci demandent qu’une assemblée spéciale soit tenue pour destituer quatre membres dument élus de l’exécutif, et ce, sans que les statuts ne permettent cette façon de faire. « Il est évident que certains dissidents ont un agenda politique en tête et qu’ils font tout pour atteindre leur objectif, au détriment de la démocratie syndicale et de l’opinion des membres qui veulent passer à autre chose, tel que la négociation de leurs conditions de travail », a déclaré à ce sujet Mme Racette.

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