Montréal, le 9 octobre 2025 - Le Festival Massimadi annonce avec fierté sa 17e édition, qui se tiendra du 22 au 29 octobre 2025 à Montréal. Fidèle à sa mission de célébrer les cultures et réalités des communautés LGBTQ+ afrodescendantes, l’événement revient cette année sous le thème « Déconstruire pour reconstruire ». Cette thématique met en lumière la façon dont l’art invite à remettre en question les récits hérités afin de les réinventer selon de nouveaux termes, en créant des espaces de libération, de réflexion critique et de célébration collective.

Une programmation qui bouscule les récits

La programmation s’étendra sur sept jours en salle et neuf jours en ligne, offrant 22 courts et longs métrages présentés à Montréal et 14 films accessibles virtuellement. Documentaires, fictions et créations hybrides aborderont des enjeux au cœur des réalités contemporaines : amour, travail et libération, lignées queer, représentations scéniques et intimes, rapports au corps et résistance face à la colonisation. Le festival s’ouvrira avec la projection du court-métrage Zwarte Ibis (Black Ibis) d’Emma-Lee Amponsah, une œuvre explorant la mémoire coloniale et ses résonances dans les communautés afrodescendantes en Belgique. La programmation inclura également Out of Uganda de Rolando Colla et Josef Burri, qui retrace le parcours de militant·e·s LGBTQ+ contraint·e·s à l’exil en raison des lois anti-homosexuelles en Afrique de l’Est, ainsi que A Mother Apart de la réalisatrice montréalaise Laurie Townshend, portrait intime qui questionne la place des récits personnels dans le cinéma québécois.

Dialoguer et transmettre

Trois soirées de projections seront prolongées par des panels de discussion animés par des artistes, chercheur·euse·s et militant·e·s, favorisant le dialogue avec le public. À travers cette 17e édition, le Festival Massimadi réaffirme son engagement à accroître la visibilité des réalités afro-queer, à reconnaître la richesse de leur apport culturel et artistique, et à offrir aux artistes comme aux publics des occasions de création, de transmission et de partage.

L’art au cœur de la communauté

Massimadi s’affirme également hors écran. Cette année, le festival accueille Softboï, la première exposition solo de l’artiste visuel·le Sickkid, qui interroge les représentations de la masculinité queer à travers des récits de personnes non binaires, d’hommes trans et de femmes masculines issues des communautés PANDC (BIPOC).

Célébrer et danser ensemble

La soirée d’ouverture rassemblera une dizaine d’artistes multidisciplinaires autour de performances musicales et artistiques, tandis que la traditionnelle soirée dansante, organisée en collaboration avec le collectif Discoño, promet une fête inclusive et libératrice réunissant six DJs et des danseurs qui transformeront la piste en un lieu festif et inclusif.

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