« En juin dernier, la direction de la santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue publiait des résultats sans équivoque : les enfants et les adultes du quartier Notre-Dame sont surexposés à l’arsenic. Même avec son scénario le plus optimiste, la fonderie sera loin de la norme québécoise de 3 ng/m3. Ça fait 30 ans qu’on attend que la Fonderie Horne opère les changements nécessaires, ça suffit ! La population a assez attendu », a insisté la députée solidaire de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Émilise Lessard-Therrien.
Même dans ses meilleurs scénarios, la cible demeure six fois environ plus élevée que le seuil établi par la DSP. Le ministre Charette doit cesser de remettre à demain ce qui devrait déjà être fait et exiger à la Fonderie Horne de respecter la norme fixée par le ministère d’ici 2024.
« C’est irresponsable et intolérable qu’une population soit exposée à des concentrations dangereuses d’arsenic depuis aussi longtemps. On semble oublier que ce n’est pas aux entreprises à déterminer les seuils sécuritaires, mais aux autorités publiques. Le ministère de l’Environnement doit se faire respecter. Le gouvernement ne peut plus accepter que la santé de la population de Rouyn-Noranda soit mise en danger et sacrifiée pour une industrie polluante », a déclaré la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé.
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