Édition du 16 avril 2024

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Livres et revues

Ghislaine Raymond : Le « partenariat social »

Sommet socio-économique de 1996, syndicats et groupes populaires

• Une analyse sociohistorique des évènements menant à la politique du « déficit zéro » du gouvernement du Parti québécois et ses conséquences sur la société.

• Pourquoi et comment les centrales syndicales en sont arrivées à adopter une telle perspective et à pratiquer le partenariat dit social avec les patrons et le gouvernement ?

• Une explication des conséquences du « partenariat social » sur les conditions de vie, de travail et de salaire des salariées – et des citoyennes avec les coupes dans les services publics.

Pendant le « printemps érable », le mouvement syndical n’a pas mobilisé de façon structurée pour appuyer cette lutte sociale d’envergure. Le combat pour une plus grande justice sociale et une meilleure redistribution de la richesse, qui était au coeur des luttes syndicales des années 1960 et 1970, semble désormais hors circuit, au profit d’un « partenariat social » qui donne bien peu de fruits.

Le Sommet socio-économique de 1996 avec son objectif du « définit zéro » a été un évènement charnière dans la mise en place des politiques néolibérales au Québec par le gouvernement du Parti québécois, dirigé alors par Lucien Bouchard, avec l’appui des syndicats qui avaient adopté le « partenariat social » comme orientation stratégique. Ce type de syndicalisme a étouffé toute lutte coordonnée, malgré des mandats de grève, contre les coupes sombres dans les services sociaux et publics, l’éducation et la santé. Le Sommet de 1996 a entraîné l’élimination de 50 000 postes dans la santé, l’éducation et la fonction publique ainsi qu’une réduction des dépenses gouvernementales sans égard aux besoins des citoyennes et à la pérennité des services publics et des programmes sociaux.

Est-ce que le mouvement syndical et les groupes populaires n’ont pas avantage à rompre avec le « partenariat social » ? Si ce n’est pas la voie à suivre, alors quelles sont les autres avenues possibles ? C’est à cette réflexion que nous invite cet essai sociohistorique stimulant.

SOMMAIRE

Introduction

1. De la confrontation au partenariat

2. La Conférence sur le devenir social et économique du Québec

3. Les centrales en marche vers le Sommet socio-économique

4. Le gouvernement se met en marche lui aussi

5. Chantiers sur l’économie et l’emploi et la réforme des grands services publics

6. Le Sommet socio-économique

7. Des lendemains douloureux
Conclusion

L’AUTEURE

Ghislaine Raymond est politicologue et militante syndicale retraitée du secteur de l’enseignement de la région de Laval.

m.editeur@editionsm.info

www.editionsm.info/

Personne ressource :

Richard Poulin


Parution : 6 mars 2013
Prix : 13,95 $ ; 13 €
Pages : 184 ; format : 105 x 180 mm
ISBN : 978-2-923986-69-2
Collection : Mobilisations

Mots clés : déficit zéro, sommet socio-économique de 1996, syndicats et luttes de classes, syndicats et partenariat social, austérité, néolibéralisme, Parti québécois, mouvements sociaux

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