Dans son discours inaugural, M. Couillard a réitéré les espérances irréalistes de son prédécesseur : son gouvernement vise toujours l’élimination du déficit d’ici 2015. Justin Arcand, co-porte-parole de l’ASSÉ, le met en garde : « Ce dont le Québec a besoin, c’est d’une vision à plus long terme de l’économie, d’une vision qui veille à réduire les inégalités sociales toujours grandissantes qui sont propres aux mesures d’austérité ». Le véritable fardeau fiscal se retrouve dans les mains de la vaste majorité de la population. « Les plus précaires doivent constamment se serrer la ceinture, alors qu’on enrichit les plus riches. Pourtant, il existe des alternatives fiscales, elles ne doivent plus être balayées du revers de la main, il suffit d’aller chercher l’argent aux bons endroits » ajoute à son tour Benjamin Gingras, co-porte-parole de l’ASSÉ.
L’ASSÉ réagira au budget en soirée et souhaite par ailleurs rappeler l’importance fondamentale de maintenir les services publics accessibles, de qualité et libres de toute ingérence du privé. « Les mesures austères et répressives affectent grandement l’accessibilité aux services qui, rappelons-le, ne sont pas des biens de marchandisation. » conclut M. Arcand.
