Édition du 23 avril 2024

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Environnement

Le débat sur la fluoration de l’eau potable refait surface

Trois-Rivières , le 29 janvier 2015.

Le débat sur la fluoration est loin d’être clos, n’en déplaise au maire de Trois-Rivières qui refuse systématiquement tout dialogue avec ses concitoyens – pourtant bailleurs de fonds et bénéficiaires potentiels de ce traitement médical coercitif, se fiant seulement à l’avis des ordres médicaux qui, eux, dérogent à leur propre code de déontologie, comme le démontre le Dr Philippe Blais dans la lettre publique suivante.
Un échange récent entre deux médecins aux opinions opposées soulève à nouveau le débat. La Coalition Eau Secours vient de publier la réponse du Dr Blais au Dr Yv Viger Bonnier. http://eausecours.org/2015/01/fluoration-le-dr-philippe-blais-repond-au-dr-yv-bonnier-viger/

Les citoyens de plus en plus informés refusent ce traitement médical collectif coercitif que le MSSS veut proposer à 180 villes de 5000 habitants et plus, comme en fait foi le nombre sans cesse croissant de signataires (plus de 6500 signataires actuellement relevés) de la Pétition citoyenne pour une eau saine sans fluorure ajouté, parrainée par la Coalition trifluvienne pour une eau très saine ( www.ctets.org ).

Depuis 2000, 17 villes québécoises ont abandonné la fluoration de l’eau potable. Il en reste 5 (Dorval, Châteauguay, Montmagny, St-Georges-de-Beauce et St-Romuald-Lévis). Trois-Rivières risque de devenir la 6ième, si le conseil de ville ne revient pas sur sa décision aberrante du 3 février 2014, à contre-courant de la tendance provinciale, nationale et internationale.

La Commission de révision permanente des programmes (CRPP) a été saisie de cette problématique par plusieurs citoyens et groupes. Il faut espérer que son rapport prévu en juin sonne l’alarme auprès du gouvernement qui est à la recherche de fonds pour équilibrer ses finances. On sait que 99 % de l’eau fluorée est rejeté dans les égouts et la nature ; pour Trois-Rivières, ça équivaut à 99% de plus de 800 000$ gaspillé !

Ce gaspillage des fonds publics devrait être remplacé notamment par un programme d’éducation bucco-dentaire et alimentaire dans les milieux ciblés pour contrer la prévalence de la carie dentaire. Ce serait bien plus efficace, plus économique, plus éthique, plus écologique et socialement plus acceptable.

(s) Robert Duchesne, Philippe Giroul, Joan Hamel
Porte-paroles de la Coalition trifluvienne pour une eau très saine (CTETS)

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