En effet, les fédérations étudiantes dénoncent l’attitude du gouvernement qui n’a même pas pris en considération leurs propositions.
« À cause de la mauvaise gestion, on ne voulait pas augmenter le financement des universités sans régler le problème. On a finalement accepté d’augmenter le financement avant de régler la mauvaise gestion. On nous a demandé de ne pas toucher à la poche des contribuables. On a accepté. Et c’est toujours insuffisant. On voit bien que ce gouvernement ne veut pas négocier », déplore Léo-Bureau-Blouin, président de la FECQ.
La FECQ et la FEUQ rappellent que les associations étudiantes ont toujours négocié de bonne foi et que si le gouvernement a dans un futur proche les mêmes intentions, elles seront disponibles afin de résoudre la crise qui secoue le Québec. « Si le gouvernement Charest veut réellement régler la crise, il devra prendre en considération les propositions étudiantes. Nous avons démontré notre sérieux, le gouvernement devra faire de même », concluent Mme Desjardins et M. Bureau-Blouin.