« Nous sommes surpris et choqués de la promesse dévoilée aujourd’hui par le chef de la CAQ », réagit M. Perron. La CAQ obligerait les syndicats à dévoiler leurs états financiers, à imposer un vote secret lors des requêtes en accréditation et à n’utiliser les cotisations qu’à des fins non politiques. « Je me demande ce que pense M. Legault du fait que l’institut Fraser, soutenu par de puissants conglomérats financiers antisyndicaux et anti-environnementaux, intervienne dans la présente campagne électorale ? », ajoute M. Perron.
Avec un taux de syndicalisation et par conséquent des conditions de travail partout à la baisse aux
États-Unis et au Canada, il est désolant de voir que le chef de la CAQ souhaite le triomphe au Québec d’une idéologie antisyndicale ayant mené à cette baisse.
« On se demande s’il ne s’agit pas là d’une prise de position désespérée d’un chef politique qui voit que son parti se dirige vers une cuisante défaite », s’interroge M. Perron en s’étonnant de voir un politicien québécois devenir un allié objectif de Stephen Harper.
Le SPGQ n’est pas contre l’obligation de dévoiler ses états financiers, ce qu’il fait déjà. « M. Legault devrait demander aux organisations patronales d’être transparentes avant de s’en prendre aux organisations syndicales qui le sont déjà », termine M. Perron.