« Fidèle à ses habitudes, l’OMC a statué en faveur des compagnies étrangères qui prétendent perdre des profits en raison de la Loi sur l’énergie verte du gouvernement de l’Ontario », a déclaré Gaétan Ménard, secrétaire-trésorier national du SCEP. « Il est très clair aujourd’hui que ces accords de libre-échange privilégient les profits, et placent les intérêts des gens et de la planète en dernier. »
La décision de l’OMC émise aujourd’hui a été rendue à la suite d’un appel déposé par le Japon et l’Union européenne contre la Loi sur l’énergie verte de l’Ontario. Le système de tarifs de rachat de la Loi requiert que les producteurs d’électricité achètent jusqu’à 60 % de leur équipement dans la province afin d’être admissibles aux subventions.
« L’intention de la Loi sur l’énergie verte de l’Ontario était d’axer l’économie locale vers une production qui allait en même temps créer des emplois et réduire les émissions de gaz à effet de serre : exactement le type de programme nécessaire pour lutter contre les dérèglements climatiques et les taux de chômage élevés », a ajouté Gaétan Ménard. « Cet appel perdu est un autre exemple d’un accord commercial qui entrave la capacité de notre gouvernement de faire ce qui est bien et nous rappelle qu’on devrait abandonner les accords de libre-échange. »
Le SCEP est le plus grand syndicat dans plusieurs secteurs clés de l’économie canadienne dont la foresterie, l’énergie, les télécommunications et les médias. Les 110 000 membres du syndicat travaillent dans une grande diversité d’emplois répartis dans des centaines d’entreprises partout au Canada.