Parce qu’un ministère qui prétend lutter contre la pauvreté tout en gardant les gens dans la misère, ou une entreprise qui profite d’une crise pour s’en mettre plein les poches, ça va faire !
Les prestataires écopent durement de l’augmentation du coût de la vie. Comment survivre avec 770$ par mois ? En 2021, le RCLALQ constatait que le coût moyen pour un studio était de 793$ par mois. En janvier 2023, le coût du panier à provisions nutritif et économique tournait autour de 300$ par mois pour une personne adulte. Et là, on a pas encore de passe de métro, de ligne téléphonique ou de vêtement.
On est donc de facto devant un choix déchirant : se loger ou se nourrir.
La Ministre Chantal Rouleau a annoncé une « grande réforme de l’aide sociale », pour « moderniser la loi » en « étant moins dans le punitif, plus dans l’accompagnement ». Si elle laisse entendre une hausse des gains de travail permis, elle laisse surtout entendre que son objectif est de s’aligner sur les besoins du marché de l’emploi, ce qui n’augure rien de bon. Nous sommes écoeuré-es que notre droit à des conditions de vie décentes dépende des impératifs du marché et que l’on ne cesse de vouloir forcer les gens à retourner travailler.
C’est pourquoi l’OPDS revendique la mise en place d’un revenu de citoyenneté, réelle solution pour abolir la pauvreté ! Entre-temps, par pragmatisme, nous exigeons que les mesures du Programme de revenu de base soient étendues à l’ensemble des personnes assistées sociales.
L’OPDS est un organisme de défense des droits des personnes assistées sociales qui rejoint des milliers de personnes par année partout au Québec depuis 43 ans.
Rendez-vous : 10h00, le vendredi 5 mai 2023, au parc Hochelaga, coin des rues Lafontaine et Davidson à Montréal. Notre manifestation se terminera avec un petit coup d’éclat surprise !
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