Le syndicat condamne ces gestes absolument inacceptables dans notre société. « Ce genre de débordement est absolument injustifiable, et ce, qu’une négociation soit difficile ou non », a pour sa part commenté Michel Ouimet, directeur québécois du syndicat Unifor. « En plus d’une plainte à la police pour voie de fait, nous examinons présentement les recours possibles auprès de la Commission des relations de travail ou d’autres instances compétentes. Une chose est claire c’est que nous ne nous laisserons pas faire », a déclaré M. Ouimet.
Une négociation difficile
La convention collective liant les 90 membres d’Unifor est expirée depuis décembre 2013. Les négociations, amorcées en début d’année, en sont maintenant au monétaire. Les parties sont présentement en conciliation et la semaine dernière, l’employeur a présenté des offres jugées insatisfaisantes par le syndicat et sur lesquelles les membres d’Unifor devaient se prononcer vendredi dernier. Le problème est que l’employeur a communiqué directement et avant la tenue de l’assemblée avec les membres pour leur dévoiler le contenu de l’offre. Au surplus, il a déclaré dans son message des éléments mensongers laissant croire qu’une entente avait eu lieu avec le syndicat pour la tenue du vote. Voyant cela, le syndicat a décidé de reporter le vote à une date indéterminée.
« Selon nous, il s’agit d’une ingérence dans les affaires syndicales alors que l’employeur a clairement tenté de s’immiscer dans la tenue de notre assemblée et du vote. Ce sont tous ces éléments que nos avocats examinent présentement afin d’évaluer les recours possibles », a expliqué Mme Dubuc.
La résidence Floralies de Lachine accueille environ 240 personnes âgées.