« Depuis le 1er janvier, 15 femmes ont été tuées. 15 femmes de trop. Comme tout le Québec, l’histoire de Gabie Renaud m’a profondément troublée, mais m’a aussi mise en colère. Pourquoi la lutte aux féminicides n’est pas encore une urgence nationale au Québec ? Ce n’est pas normal qu’il y ait encore des conjoints récidivistes en liberté, ce n’est pas normal qu’une femme sur deux qui appelle SOS violence-conjugale se fasse dire non, ce n’est pas normal que la CAQ ne finance toujours pas suffisamment les maisons d’hébergement. Je demande à François Legault d’adopter le plus rapidement possible un plan d’action national pour prévenir les féminicides. On ne peut pas tolérer un meurtre de plus », déclare Mme Ghazal.
Face à l’urgence et au caractère complexe des féminicides, un tel plan devrait être élaboré en collaboration avec la ministre responsable de la Condition féminine Caroline Proulx et le ministre responsable des Services sociaux Lionel Carmant, exige de surcroît Mme Ghazal.
Le premier ministre démontre de l’ouverture à la période des questions
Lors de la période des questions du 9 octobre 2025, en réponse à une question de la porte-parole de Québec solidaire, le premier ministre s’est engagé à prendre les mesures.
« François Legault parle beaucoup de sécurité publique, d’égalité hommes-femmes, mais pour garantir la sécurité aux femmes qui vivent de la violence, il faut plus que des paroles, il faut un plan. Je suis encouragée par cet engagement, mais je ne le lâcherai pas. On le doit aux femmes qui n’ont pas été sauvées à temps », a ajouté Mme Ghazal.
Voici le verbatim de la réponse du premier ministre :
M. Legault : Mme la Présidente, je m’engage à regarder avec la ministre responsable, son adjoint parlementaire, [...] mon collègue responsable des Services sociaux. Et je vais m’assurer, Mme la Présidente, qu’on prend des mesures nécessaires pour qu’il y ait des services d’offerts à tout le monde.
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