Édition du 26 mars 2024

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RDC : Vers la République des "Bena Mpuka" avec Félix Tshilombo sans imperium ?

Incapacitaire, Félix Tshilombo, président de l’Udps est enfariné par Vital Kamerhéon à Nairobi. L’accord chiffon donne tout à Kamerhéon : Primature, Présidence du sénat, Gouvernorat de la Baque Centrale, plusieurs ministères : Défense, Justice, Infrastructures...Félix Tshilombo a vendu le Congo, sans mandat, il doit rendre compte au peuple congolais. République des "Bena Mpuka", fumisterie...

Tiré du blogue de l’auteur.

Etienne Tshisekedi "Mula NKwasa" toujours pas enterré

Deux présidents de partis politiques, sans mandat du peuple congolais, peuvent-ils engager la République démocratique du Congo ? Et se partager des pouvoirs sans passer par les élections ? Peut-on hypothéquer le destin de tout un peuple par aventure politicienne ? Félix Tshilombo de l’UDPS et Vital Kamerhéon de l’UNC représentent leurs partis politiques, pas le Congo !

Félix Tshilombo Maréchal des "Bena Mpuka" "Bana Munyere" ?

A un enfant qui pleure on peut lui donner un bonbon et le gamin se calme. Pour un adulte qui prétend qu’il préside le plus ancien parti politique de la République démocratique du Congo se faire enfariner comme un enfant. Ou Félix Tshilombo est toujours fatigué lorsqu’il signe des accords ou il a un problème des neurones. Vital Kamerhéon a compris qu’il est en face d’un petit joueur en politique Félix Tshilombo qu’il a dribblé facilement.

A Nairobi, Félix Tshilombo qui veut à tout prix, même au prix de sa propre mort, devenir Président de la République démocratique du Congo, est roulé dans la farine par Vital Kamerhéon qui a tout prit pour lui. Félix Tshilombo, qui n’a plus instrumentalisé sa base, a été enfariné dans le partage des pouvoirs avec Vital Kamerhéon. Il a accepté d’être un président sans pouvoir pour inaugurer les chrysanthèmes.

Albert Kalonji Mulopwe, l’Empereur de l’ex-État autonome sécessionniste du Sud-Kasaï, décédé le 23 avril 2015 à Bakwanga-Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. Personne n’a jamais vu son corps ni où il a été enterré !

Or le pouvoir, c’est avoir les manettes en les mains. Le pouvoir, c’est avoir la capacité d’agir. L’imperium représente la symbolique du pouvoir ! Félix Tshilombo qui veut mettre en place sa République des "Bena Mpuka" comme à l’époque de Kalonji Mulopwe dans la République du Kasaï mais cette fois, sans imperium. Pour revenir à l’histoire. En 1960, l’année de l’indépendance de l’ex Congo belge, l’actuel République démocratique du Congo, une des provinces, le Sud-Kasaï, sous la conduite de Albert Kalonji Ngoyi "Mulopue" entre en dissidence et fait sécession. Pendant cette triste période, il se produira un événement tragique à Kasengelu. Lors de cette opération de l’Armée Nationale Congolaise (ANC), il se passa un triste épisode, celui de Kasengelu.

Un défilé devant Albert Kalonji Mulopwe place de la poste au Bakwanga au Sud-Kasaï

Kasengelu est resté tristement célèbre à Bakwanga. Ce jour là, la colonne de l’ANC franchit le pont de Tshidiendela en direction de Tshilengi. Quand les hommes des groupements environnants apprirent la nouvelle, ils s’organisèrent. Avec des pieux de bambous, des lances, des flèches il vont s’opposer à des militaires armés d’armes modernes de l’époque : fusils mitrailleurs, mortiers et des lance obus. La rencontre entre les deux forces eût lieu à Kasengelu. Le chantre en mission de galvaniser les troupes, comme dans l’empire luba, fut liquéfié en premier avec son « nvunku » et transformé en vapeur par la première salve de mitraillette...la suite fut un carnage sans pareil. La débandade qui s’en suivit, eût comme résultat des montagnes de cadavres par centaines ! Quand le calme revint quelques jours plus tard, avec les engins de la Miba, les corps furent enterrés dans des fosses communes. Partout, il y avait des charniers énormes. Ce fut le désastre de Kasengelu qui portera plus tard le nom de massacre de Kasengelu. Ces événements montèrent jusqu’aux Nations Unies qui les qualifièrent de génocide.

Drapeau de l’État autonome du Sud-Kasaï (1960-1962)

Albert Kalonji était le maître incontesté du Sud-Kasaï. Etienne Tshisekedi a fait en sorte de demeurer le seul Kasaïen célèbre dans l’espace du Grand Kasaï, exaspérant des frustrations. Solidaires, les Kasaïens montrèrent une unité de façade. Depuis son décès, sans enterrement, des extrémistes des "Bena Mpuka" nostalgiques veulent à tout prix ramener Félix Tshilombo sur des cimes de la gloire. Les Talibans de l’UDPS qui agressent et insultent tout le monde sont dans cette logique Félix Tshilombo ou rien ! Les Talibans arriveront-ils à imposer Félix Tshilombo aà tous les Congolais ? Le président de l’UDPS est incapable de dominer sur les autres congolais, il n’a pas vraiment de chance.

Les Talibans-Ethno-Tribalistes de l’UDPS sont entrain de lui savonner la planche. Cette milice de l’Udps qui exalte l’intolérance et le tribalisme, qui injurie, insulte et menace tous les compatriotes, qui ne sont pas d’accord avec Félix Tshilombo font le lit de l’échec de la fameuse République des "Bena Mpuka" "Bana Munyere". Félix Tshilombo doit avoir la décence d’enterrer d’abord son père Etienne Tshisekedi, icône de l’opposition congolaise, rival du Maréchal Mobutu, de M’zée Laurent-Désiré Kabila et de l’imposteur Alias Joseph Kabila Kanambe Kazembere Mtwale. Jusqu’au bout de sa vie, Etienne Tshisekedi wa Mulumba a cultivé son image de mythe politique, mais il est mort seul, sans personne autour de lui !

Pourquoi Etienne Tshisekedi n’a jamais voulu que son fils Félix Tshilombo porte le nom de Tshisekedi ? Avait-il raison ? Après avoir signé, retiré et renié leurs signatures de Genève, où Martin Fayulu, le soldat du peuple, a été élu à la primaire de l’opposition congolaise, Félix Tshilombo, président putatif de l’Udps, parti famillio-Ethno-Tribalo-Taliban et Vital Kamerhéon de l’UNC, ont signé un accord chiffon à Nairobi au Kenya, sous l’instigation de la Tutsi-Power.

Sous l’emprise des conseillers de deux dictateurs : Yoweri Museni de l’Ouganda et Paul Kagamé du Rwanda, Félix Tshilombo de l’UDPS et Vital Kamerhéon de l’UNC ont signé un accord chiffon.

L’UDPS a instrumentalisé et tribalisé l’élection présidentielle, Félix Tshilombo s’est trompé d’époque, la République démocratique du Congo n’est pas à vendre.

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